La nuit tombait sur la ville. M avait fait un grand remue-ménage avec son apparition. Il était devenu l'un des sujets de conversation des habitants. Il est devenu le sujet à débattre. Pour, contre ? C'est à vous d'en décider. Cependant, aucune nouvelle de ce mystérieux personnage n'avait fait surface depuis ce jour.
Depuis quelques jours, vous voyez des personnes nouvelles trainner en ville. Des morts arrivés ici, on pourrait croire. Mais certains natifs avaient déjà croisés ces personnes avant 2009. Et ces gens se dirigent vers l'imeuble du gouvernement chaque soir. Que font-t-il là bas à une heure si tardive ? Sont-ils des gens du gouvernement ? Certains d'entre vous on essayé de les aborder ou de les questionner sur leurs occupations. Mais à chaque fois, ils semblent avoir oublié la nuit et partaient se coucher au petit matin, comme si de rien n'était. Le pire, c'est que cela semblait vrai.
Reprenons. La nuit tombait sur la ville. Le ciel est toujours aussi beau, ses étoiles toujours aussi scintillantes. On entendait les mouches voler. Mais d'un coup, une détonation résonne dans les oreilles de tous. Depuis les fenêtres, on ne voit rien. Ni feu, ni fumée ; cela n'a pas l'air d'être une explosion. Mais ce qui vous intrigue, c'est tout autre chose.
Oui, c'est ce bruit.
Un bruit sourd résonne dans vos oreilles. Un bourdonnement incessant, comme un moustique qui vole autour de vos oreilles, sans pouvoir l'en empêcher. Un bourdonnement fort, insupportable, qui vous fatigue, qui vous énerve, qui vous donne de drôles d'idées. Chacun de vous l'entend. Chacun de vous doit le supporter.
Et finalement, il s'arrête.
C'est comme un soulagement pour tous, comme une sorte de victoire, bien que vous ne sachiez pas ce que c'était. Mais étrangement, après l'arrêt de ce bruit, vous êtes pris d'une violente fatigue. Vos yeux se ferment, et vous tombez à terre.
Le soleil se lève et effleure le visage de certains. Vous vous levez, et vous vous souvenez de l'évènement d'hier. Vous vous dirigez vers le quartier Est. Vers le casino, plus précisément. Vous y allez instinctivement. Une fois sur place, vous pouvez admirer de vous même l'évènement.
Un vide. Le casino a purement et simplement disparu. Le terrain est plat comme s'il n'avait jamais été là. Des barrières bloquent l'accès au terrain, des S1 et des S2 sont aussi là. Un peu plus loin, vous apercevez Kenzo. Depuis quelques temps, vous le voyez de plus en plus. Vous vous demandez ce qu'il fait ici. Et cela vous intrigue de plus en plus. Au bout d'un moment, un petit monde s'en formé. La foule commence à s'agiter. Vous voyez Kenzo s'approcher des barrières. Tout le monde se tait.
« Nous avons trouvé M. »
Le silence reste. Personne n'ose parler. Sa voix si plate n'inspire aucune envie de dire quoi que ce soit. Certains sont troublés. D'autres fous de rages. D'autre heureux. Kenzo reste impassible.
« Mais il n'est plus ici, à présent. »
L'homme pointe du doigt un ex-tunnel souterrain, où deux S1 sont postés juste à l'entrée. D'après ce que vous voyez, il semble bouché. De la terre remonte en haut.
Et maintenant ?
Beaucoup de nouveaux mystères et d'actions ont eu lieu. En une vingtaine de lignes maximum, parlez-nous des réactions/émotions de votre personnage. Vous avez tous fait les actions dîtes dans le texte ci-dessus. Parlez de l'avis que vous avez des mystérieuses personnes nocturnes, de la détonnation, du bruit sourd, de votre évanouissement, de votre réveil le lendemain, et de ce que vous fait la disparition du casino. Mais n'oubliez pas de parler également de Kenzo, de ce que vous pensez de lui, de ses paroles et du tunel. Sachez d'ailleurs qu'il est un personnage jouable ! Les informations sur lui sont disponibles ici. À vos claviers !
Je ne comprends pas énormément ce qu'il se passe. Mais, d'un côté, je n'en ai pas énormément de choses à faire. Cette nuit a été un terrible remue-ménage, j'avais presque envie de sortir pour frapper ces personnes qui faisaient un tel boucan. Ce qui me frustre le plus dans cette histoire, c'est que je ne me souviens uniquement que, à ce moment, j'étais en train de m'occuper des dossiers. Je me souviens aussi de ce bruit sourd avant de m'être endormie sur place, et cela m'énervait encore plus car, à mon réveil, je n'ai même pas pu terminer les dossiers. Je suis allée ici comme une idiote. L'autre Maria allait sûrement, pour une fois, rendre les dossiers avant moi. Et dans ces moments, je continue de penser au travail... Ksss. En même temps, je suis quelque peu ici pour ça. Pour observer puis coucher sur papier ce qu'il se passe, tout ceci pour le gouvernement. Pour que ce que je désire se produise. Cet homme... Kenzo... Il est terriblement mystérieux. Je laisse un sourire se dessiner sur mon visage. Je sens, avec tout ce qu'il se produit en ce moment, que le rouet du destin est en marche. Je regarde la scène, les bras croisés, chanceuse d'être une des personnes aux premières lignes de la foule qui s'est agglutinée devant l’événement. Je regarde le tunnel bouché, me demandant pourquoi aucun d'entre eux n'a prit le temps d'essayer de le déboucher, si ça se trouve il peut mener directement au QG de M. M'enfin. J'ai toujours su qu'ils sont plutôt idiots, au gouvernement. Je me contente de rester silencieuse et de patienter, espérant que ce Kenzo exprime de nouvelles informations à la foule.
Quel mal de crâne. Il faut dire que quand Mari ne dort pas ou peu, elle a pratiquement toujours mal à la tête, mais là, c’est pire que d’habitude. Parce que même s’il s’est arrêté maintenant, le bruit incessant qui l’a torturée toute la nuit lui reste encore dans les oreilles. Il est tellement fort qu’il l’empêche de réfléchir, comme si on lui avait violemment éclaté les tympans. En plus de ça, elle a cru entendre le tonnerre pendant qu’elle dormait, et ça lui a fait peur vu qu’elle déteste l’orage, mais le ciel était clair. Peut-être qu’elle a rêvé…
Mais non, elle n’a pas pu rêver, ce n’est pas possible. La voilà qui se réveille par terre, elle n’a pas eu le temps d’aller jusqu’à sa chambre, mais pourquoi ? Elle était certes fatiguée, mais de là à s’endormir à même le sol… Mais elle se souvient qu’au moment où cet espèce de bruit insupportable a finit par s’arrêter, elle était sur le point de retourner se coucher, dire qu’elle aurait pu passer une bonne nuit… Elle a aussi dans sa mémoire un souvenir bien précis, cette nuit, elle a regardé par la fenêtre pour savoir d’où venait le fameux bruit, et elle a clairement vu passer un à un des types qui se dirigeaient vers le centre-ville. Marianne avait déjà vu des hommes qui leur ressemblaient avant, quand elle faisait encore des escapades nocturnes, elle s’en souvient très bien, elle s’était même dit qu’elle les trouvait effrayants. Elle avait peur d’eux aussi.
Elle se réveille, donc, se lève doucement, se disant que sa migraine ne passerait pas de si tôt, et elle se met à avancer, titubant. Où va-t-elle ? Vers le quartier Est. Pourquoi ? Elle-même l’ignore. Elle a soudainement la curiosité de s’y rendre alors que pourtant, elle n’y va jamais. Et une fois là-bas, c’est la stupeur, le grand casino a totalement disparu, elle se demande ce qui s’est passé… Elle préfère rester en arrière, on se sait jamais ce qui peut se passer, mais elle voit cet homme, elle le connaît de nom et sait qu’il a un poste très important au gouvernement. Et puis elle voit le tunnel, pour rien au monde elle n’y entrerait. Elle se dit surtout que si ce M s’y trouve, il risque d’y avoir de grandes répercutions sur la ville, et si ça devait arriver, elle préfèrerait ne pas voir ça…
Dernière édition par Marianne Berstein le Lun 21 Oct - 10:41, édité 1 fois
Je suis bien, je me sens à l'aise. Sous mes yeux ébahis se dévoilent la nuit, grand manteau de fourreau noir, délicat velours pailleté. Je crois que je l'aime bien, la nuit. Je crois que je l'affectionne. Aussi loin que je m'en souvienne, la nuit a toujours été pour moi un synonyme de repos. La nuit, il fait calme. La nuit, tout est silencieux. Et les petits malins qui s'amusent à faire du bruit, à - me - déranger cette sérénité douce et apaisante, on peut toujours les amener au tribunal pour tapage nocturne.
J'imagine que ça ne peut pas durer. J'imagine que quelque chose devait venir perturber ce fragile équilibre.
C'est comme un tambour, énorme et imposant, avec des mains puissantes qui s'abattent sur sa peau tendue, produisant de grandes pulsations de manière frénétique, discontinue. Ça pourrait être agréable, je pourrais apprécier. Sauf que ça n'est pas le cas. Le rythme est bien trop rapide, trop haletant pour me permettre d'apprécier. En fait, on ne dirait pas vraiment un tambour. Pourtant, c'est bien ce que ça me rappelle, étrangement. Maintenant, je trouve que cela ressemble plus au bruit indésirable que font les moustiques. Les moustiques sont indésirables. Ils viennent sans permission, se permettent de te piquer pour te sucer le sang, et ils repartent, comme si de rien n'était, emportant avec eux tes précieuses globules rouges.
Le résultat est le même. Enfin, plus ou moins. Toujours est-il que ce bruit arrive, résonne dans mes oreilles avec colère, et lorsqu'il disparait enfin, la paix que je trouve dans la nuit s'est envolée avec lui. Cependant, je n'ai pas vraiment le temps de me plaindre. Voilà que mes yeux papillonnent, que mes paupières s'abaissent, que ma tête rugit furieusement son épuisement. Mon corps s’affaisse, dans le frottement de ma robe qui s'éparpille autour de moi, telle une collerette de fleurs.
Quand je me réveille, je me sens étrange, différente des autres jours. Je me sens comme si je n'étais pas moi-même, quand le corps dans lequel je suis ne m'appartiendrait pas. Si je me verrais à la troisième personne, ça ne m'étonnerait presque pas. J'ai la mauvaise impression que mes jambes me relèvent toute seule, que mes mains défroissent le tissu bleuté de mes habits machinalement, que mes pieds se mettent en mouvement en silence. Mon cerveau a-t-il été endommagé par cet affreux bruit ? Ça me semble trop facile de dire ça. Puis je me rappelle que je suis en train de rêver. Alors que se passe-t-il ? Pourquoi ne suis-je pas libre de mes mouvements ?
Je sens comme un vent de panique en moi, comme une brise doucereuse qui viendrait faire du mal à mon cœur. J'essaye de me maîtriser, comme à mon habitude. J'essaye de respirer plus longuement, de garder mon calme qui s'efface peu à peu.
Heureusement pour moi, j'arrive à ma destination. Seulement, pourquoi suis-je là ? Un nouvel regroupement s'est formé, comme la dernière fois. Sauf que cette fois-ci, il n'y a pas eu d'affiches ni de pubs. On est juste là. À observer un certain Kenzo, un type du gouvernement pour qui mes sentiments ne sont pas joyeux joyeux. Il a le don de m'énerver, lui et le silence qui impose à tout le monde ! Je regarde autour de moi, remarquant que j'ai de nouveau le contrôle de mon corps. J'esquisse un geste pour m'effacer de ce lieu, mais Mon sir Kenzo se met à parler. Tous les regards sont fixés sur lui ou le tunnel qui montre, indiquant qu'il est bouché et que M est passé par là. Bah, écoutez sa sage parole ! Mes lèvres ne sourient pas, mais mon regard le fait pour moi. Il est ironique, comme toujours. Il ne change pas, reste le même.
J'ai juste envie de partir. Mais est-ce que je devrais le faire ? Je ne sais pas vraiment. Je ne sais pas trop.
Non ! Ce soir, je ne sortirais pas ! Il commence à faire frisquet dehors et si ça continue, je vais choper la crève. Et qui dit rhume, dit rester au lit. Et qui rester au lit, dit pas de boulot ! Ouais non, c’est tout simplement pas imaginable. Bref, je jette quand même un coup d’œil à l’horloge, avec cette petite envie d’aller prendre ma veste et de dire merde à ma conscience. Il me faut quelque chose pour m’occuper sinon, c’est net risque de tomber malade ou pas, je quitte cet appart. Je suis faible ! Même pas capable de m’écouter moi-même ! Dans un effort presque surhumain -oui oui je vous assure que c’est pas si facile !- je me dirige vers une pile de document. Ok, un amas de document, serait un mot plus approprié. MAIS j’arrive à trouver du premier coup ce que je cherche. C’est ce qu’on appelle plus communément : un bordel organisé ! Je suis sûre que ça vous ai déjà arrivé : vous rangez votre appart, du genre « ouais ce bordel, ça fais pas top » et PAF quand vous cherchez un truc (dont vous étiez sûr de pouvoir retrouver du premier) et bien, il reste introuvable ! Ca me fait ça tout le temps ! Du coup, c’est comme mes cheveux : je m’en occupe pas ! Bref ! Tout ça pour dire que j’ai enfin de quoi m’occuper : cette histoire de personnes qui vont à cet immeuble, en ville. Faut vraiment que j’aille y faire un tour ! Je veux être la première à trouver ce qui se passe là bas... Après avoir découvert plus de choses sur ce fameux M ! Ca y est, c’est foutu, je vais encore penser à lui toute la soirée. * Bravo Ori ! Et si tu pouvais éviter de baver devant ses cheveux, ça serait pas mal non plus ! * Je me déteste. Mais je n’ai pas le temps de me consacrer trop de temps. Et pour cause : c’est quoi ce putain de bruit ?! On s’entend même plus penser ! Curieuse, comme toujours, il faut que j’aille voir à la fenêtre de mon appartement : rien ! C’est d’un frustrant ! Et puis, ça peut pas s’arrêter deux minutes ce truc ? Je soupire devant mon comportement : pourquoi j’ouvre cette fenêtre ?! Si le bruit vient de dehors, ça ne fera que l’intensifier ! Tant pis, professionnalisme avant tout ! ... Presque tout. Mais manque de bol, ça ne m’aide pas vraiment. Pire, je caille maintenant ! Faut que j’aille me foutre sous les couettes, la tête sous l’oreille pour atténuer le bruit ! J’arrive devant la porte de ma chambre et miracle, ça s’arrête ! Sauf que, parce que rien ne se termine jamais bien, je sens mon corps appeler Morphée et... Je rencontre le sol de mon appart. Bonne nuit Ori.
« Ca cailleeee ! »
Evidement, je dors par terre... Endroit idéal pour passer la nuit. Je m’assois et essaye de rassembler mes esprits. Ouais, je me souviens de ce bruit super chiant. Encore un sujet croustillant ! Je me lève et sans prendre de café -sacrilège !-, je prends la direction du quartier Est. Pourquoi ? Je sais pas trop, mais j’y vais quand même. On va mettre ça sur le compte de l’intuition féminine, si vous le voulez bien ! Bref, alors que je devrais arriver devant le Casino, je me retrouve devant... Rien ? Ouais, pour le coup, c’était assez étrange et flippant. Si un bâtiment de cette grandeur a pu disparaitre comme ça. Personne n’est à l’abri. Moi ? Parano ? Evidement ! Ca vous maintient en vie... Un peu plus longtemps. Minute. Que foutent les S1 et S2 ici ? En jouant un peu des coudes et de ma petite taille, j’arrive à me faufiler vers les premières places. Et évidement, Monsieur Kenzo est là... Faut vraiment que je le rencontre personnellement ce type ! Même si... Je dois avouer qu’il me fout un peu les jetons.
M ?! Trouvé ?! Il est sérieux là ?! Non mais non ! Je voulais être la première ! Frustrée, je croise les bras et mate ce que font deux gusses un peu plus loin. Des souterrains ? Hum... Ce soir... Il y aura encore du monde ici ? Faut que je vienne vérifier et y mettre mon nez. Minute ! Comment ça il n’est plus ici ?! Abuse pas Kenzo ! Dis en plus ! Juste un peu quoi ! Rien ? Radiiiin ! Encore plus frustrée, je tourne les talons en marchant sur les pieds de tous ceux qui ne veulent pas me laisser de la place pour partir !
Zora K. Levensworth
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Date d'inscription : 06/10/2013
Sujet: Re: CHAPITRE 2 — disparition Mer 6 Nov - 20:05
« J'hésite. Quelle arme prendre pour tuer un rat ? Un mini-gun ? Une dague ? Peut-être les mains, tout simplement ? Finalement, j'opte pour la dernière et lui brise les cervicales. Plus rapide, plus discret, moins douloureux. Pourquoi un rat ? Non, ce n'est pas un rat. C'est un hybride. Apparemment un dissident, il collait des affiches contre le gouvernement. J'ai pas mis longtemps à l'attraper. Quoiqu'il en soit, il est mort désormais, comme beaucoup d'autres, la plupart du temps, de mes mains. Je n'ai jamais eu connaissance d'un autre assassin au gouvernement. Enfin, s'il y en a d'autres comme moi, c'est normal, je ne me montre que très rarement à mes collègues. Juste à Maria, quelques flics et deux trois sources.
Les révoltes fleurissent depuis M. Je ne sais pas ce qu'on fout mais on a intérêt à se bouger si on veut pas être renversés. Je ne vais bientôt plus pouvoir tuer tous les colleurs d'affiches... »
Un bruit. Le bruit. Les pensées de Zora sont coupées nettes. Ses yeux saphir se ferment. Ses longs cheveux noirs s'étendent sur l'asphalte. Son corps est tombé, non loin du cadavre d'un rat...
Finalement, la jeune fille se réveille. Brusquement, elle bondit sur ses pieds, vérifie son matériel, regarde l'heure et les alentours. Personne en vue. Toutes ses armes répondent à l'appel. Mais elle a dormi dehors. Comment s'est elle évanouie ? Elle doit savoir, elle ne peut pas se permettre, elle, censée être un agent secret du gouvernement, non, elle ne peut pas se permettre de mettre en danger les informations contenues dans sa mémoire.
« Je suis prise d'une irrésistible envie de me rendre au casino. Sans regarder derrière moi, je rabats ma capuche et longe les murs, telle une ombre, en sa direction.
J'arrive enfin et me retrouve noyée dans la foule. Je me faufile aux premiers rangs et me place à côté de Maria. Elle ne m'a pas remarquée. Je lui souffle un "c'est moi" presque inaudible. »
[Message de W]
Le casino a disparu. Kenzo a parlé. Zora ne comprend pas ce qui se passe. Elle est perdue. Calme. Lentement elle se dirige vers un S1. Elle se rapproche de lui... près... très près. À la dernière seconde, Elle appuie une lame de dague sur son uniforme, exactement à l'endroit où se situe la faille de tous les uniformes des S. Seul lui peut la sentir. Personne d'autre ne peut la voir. En même temps, l'assassine lui montre son badge d'agent du gouvernement et lui intime de la laisser parler à ce Kenzo.
« Je dois savoir. »
Zack I. Aran
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Sujet: Re: CHAPITRE 2 — disparition Ven 29 Nov - 20:02
« Le bruit d'une nuit. »
Je regarde dehors. Mes yeux glissent sur chaque personne qui passe dans la rue. Certaines essayent de passer inaperçue, d'autres font énormément de bruit. Voila une heure que je ne fais que ça. J'observe le paysage, les étoiles scintillent comme jamais. A moins que … Peut-être est-ce normal ici. Mais, avant, lorsque je voulais regarder les étoiles, je ne voyais rien. Juste un ciel noir. Noir comme jamais. Cependant, celui-là … Celui-là il est étrange. Il ne m'a pas l'air normal. Après tout, est-ce normal de mourir après avoir lu un livre ? Est-ce normal de se retrouver dans une ville inconnue avec un … Un don ? Pouvoir ? C'est assez étrange.
Je me lève d'un coup, renversant la chaise en arrière. Je ferme les rideaux et attrape une veste. Je longe les murs du couloirs et lorsque j'arrive aux escaliers, je les entends craquer dans un bruit aigu. Une fois en bas, j'ouvre la porte et sens le froid s'emparer de moi. Mes doigts se glacent rapidement. J'observe la rue, il n'y a plus personne et le silence pesant de la nuit s'abbat. Le vent souffle avec douceur sur mon visage, faisant virevolter mes cheveux dans tous les sens.
Je commence à marcher, lentement à travers les rues, laissant mon instinct me guider. Très rapidement, je me retrouve devant une rue commerçante et y pénètre promenant au hasard mes regards. Je rentre dans une boutique qui me semble différente des autres et contemple les objets trônant sur les étagères. Aucun objet n'étant identiques à un autre. Je m'avance vers une petite statuette en bois.
Soudain, une détonation résonne dans la ville, comme une explosion. Et toute la ville semble vibrer. Mais pas seulement. Les habitants aussi. Ou peut-être est-ce seulement moi ? J'entends comme un bourdonnement continuer dans mes oreilles, dans ma tête, dans tout mon corps. Il s'introduit et ne semble pas vouloir en sortir. Je ferme les yeux et m'appuie contre le mur, essayant de l'ignorer. Mais non. Il ne part jamais et s'intensifit. Mes jambes se dérobent et je m'évanouis, dans une inconscience reposante.
•••
J'ouvre les yeux. J'ai mal à la tête et le plafond me paraît trop près de moi. Je me lève avec difficultés et en me massant les tempes. J'ouvre la boutique sans même chercher à savoir s'il y a quelqu'un, j'ai besoin d'air, de marcher, voire même de courir. Je me dirige vers une direction encore une fois, inconnue. De toutes façons, je ne sais même pas où je suis. C'a beau faire un mois que je suis ici, pour moi, je ne connais rien, je sais rien de cet endroit. A part que … Non. En fait je sais pas mal de choses. Je sais tout ce qu'il y avait écrit dans ce livre.
Et je vois la foule entasser devant une surface plane limitée par des barrières. Un homme d'adresse à cette foule. Il parle d'un certain « M ». Mais qui est-ce ? Il dit qu'il s'est enfuit. Je ne comprends rien de tout ça. Qu'est-ce que je fais ici d'ailleurs ?