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 La folie est-elle contagieuse ? ..: James :..

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Orianne Leblanc

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MessageSujet: La folie est-elle contagieuse ? ..: James :..   La folie est-elle contagieuse ? ..: James :.. Icon_minitimeMer 20 Nov - 16:00

Je sens que je vais lui faire bouffer ses bonnes manières. Je viens de l’appeler par son prénom alors pourquoi il ne fait pas pareil avec le mien ? Encore, je ne lui aurais pas donné, mais il le sait ! Franchement, ça rime à quoi cette attitude ? Bon, Orianne, tu te calme et tu écoutes ce qu’il te répond. J’ai quand même posé une question, ce serait mal vu que je ne prenne pas la peine d’en écouter la réponse. Surtout que je la veux cette réponse. Bon, je dois dire que son explication me va. Même si je passe pour la fille qui prend tout au pied de la lettre, je préfère qu’il en soit ainsi plutôt que je loupe des trucs. Il m’a l’air de mettre les points sur les i, comme pour clarifier les choses. Ca me va parfaitement comme façon de faire. Pas de quiproquo, c’est parfait. Par contre, je note une info. « elle » ? Il a donc perdu quelqu’un et il espère la retrouver ici ? Bienvenu au club mon grand, sauf que j’ai préféré oublié l’idée de le retrouver moi... Puisque ça fait plusieurs mois que je suis ici et que je n’ai toujours pas trouvé de traces de lui, surtout qu’il devrait y être depuis des années. Je secoue la tête, ce n’est pas le moment de penser à ça. Sinon je sens que je vais encore déprimer et j’en ai pas spécialement envie. D’une, parce que je ne le ferais pas devant un inconnu. De deux, parce que l’apparition de M devrait restée la bonne nouvelle de la journée. Aucune envie de venir bousiller tout ça avec des pensées complètement et surtout déjà mainte fois réfléchis. Je sors donc de mes songes et hoche la tête en direction de James pour lui signifier que j’ai compris et que j’accepte son explication. Et par extension, que ma proposition tient toujours. Est-ce qu’il va le comprendre ainsi ? Je préfère ne pas me poser plus de question et je me mets aussitôt à marcher. Je n’ai même pas besoin de jeter un coup d’œil en arrière pour voir s’il me suit, je le vois dans mon champ visuel. A côté mais pas exactement au même niveau. Ce que je comprends parfaitement, puisqu’il ne connait pas la direction, il doit pouvoir anticiper mes mouvements et surtout voir où je vais. Le bon côté, c’est qu’il n’est pas derrière moi. C’est un truc que je déteste, simplement parce que je n’ai aucun moyen de défense. Oui oui, on en revient toujours au même point : ma peur de mourir de nouveau des mains d’un psychopathe. C’est légitime comme crainte non ? Alors qu’on descend de la colline, je prends la parole, pas pour combler le silence qui s’est installé mais pour me changer les idées.

« Je ne veux pas de « Mademoiselle Leblanc ». Ca fait bourge et je déteste les bourges. »

Eh bien si c’était un bourge dans son ancienne vie, je crois qu’on va vite devenir copain ! Je garde mon regard droit devant moi et je me retiens de soupirer. Même en ayant parlé, j’ai toujours ses putains de paroles en tête, celles qui concerne une femme qu’il veut retrouver. Je fou les mains dans les poches de ma jupe et je reprends, au moins, une fois dit, ça ne devrait plus me trotter dans la tête.

« Je ne sais pas qui vous chercher, mais souvenez-vous qu’ici aussi on meurt et qu’on ne sait pas exactement comment on arrive ici. Puis, la ville est plutôt grande. Alors ne passez pas tout votre temps à la rechercher. »
Je hausse les épaules, franchement en m’écoutant parler, je me demande pour qui je me prends.
« Enfin, j’ai pas de leçon à vous faire... »

Et c’était la stricte vérité puisque moi aussi, j’ai passé mes premiers moments ici à chercher Erik. Pour quel résultat ? Je lève les yeux au ciel, je m’exaspère ! Heureusement qu’on arrive en ville, mon attention est tout de suite dirigée vers les individus près de moi. Je ne suis pas agoraphobe mais des fois, je me demande si j’en ai pas une dérive ! Bref, je prends la direction de mon appartement, on le voit d’ici et en même pas dix minutes on se trouve devant. Je compose le code pour rentrer et le laisse voir à James, s’il a besoin de sortir, j’ai pas spécialement envie qu’il m’appelle pour me demander le code. Ah bah non, je suis stupide, il ne doit pas encore avoir de portable ! Bref, je prends la direction des escaliers, je ne suis pas à proprement parler claustrophobe mais c’est pas loin. Donc si je peux éviter de rester enfermée dans un endroit aussi clos, je le fais. Je ne prends pas la peine de m’expliquer auprès de l’homme, s’il veut savoir pourquoi je ne prends pas l’ascenseur, il devra me poser la question. On monte donc les trois étages pour atteindre celui qui correspond à mon appartement, porte C 08, je sors ma clé -qui s’est perdue au fond de mon sac- et ouvre la porte. Je rentre la première, pas parce que je suis une femme et « honneur aux femmes » mais parce que je suis chez moi et que c’est comme ça ! Je le laisse entrer et referme aussitôt après et retire mes bottes. A tous les coups, il va me prendre pour une névrosée de fermer aussi vite mais tant pis, ce sera pas le premier ! Je passe devant et commence à ramasser la tonne de papier qui se trouve un peu partout sur le sol. Pas parce que j’ai honte de l’état de mon appartement mais parce que j’ai pas envie qu’il marche sur mes papiers ! Bon en même temps, c’est ce que je fais à longueur de temps. Mais c’est pas la même chose ! Et une excuse bidon ! ~ Je le laisse faire ce qu’il veut en rassemblant mes documents et en allant les foutre dans la pièce à côté de ma chambre. En y passant, je soupire. Super, du coup, je vais devoir dormir dans mon lit et lui laisser mon canapé. A moins, qu’on échange, je dors mieux dans le canapé de toute manière, mais on verra plus tard. Je reviens et voit qu’il n’a pas trop bougé, je soupire et lui lâche.

« Vous pouvez faire comme chez vous. Je vous demande simplement de ne pas toucher à mon bordel de papier. »
Je vais dans ma cuisine et commence à me faire du café, putain ! Va falloir que j’en rachète aussi !
« Vous en voulez ? »


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James William Abraham

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MessageSujet: Re: La folie est-elle contagieuse ? ..: James :..   La folie est-elle contagieuse ? ..: James :.. Icon_minitimeJeu 21 Nov - 11:25


J’expose alors à Orianne le pourquoi j’ai dit que j’étais heureux de pouvoir m’installer chez elle pendant un certain temps plutôt que de devoir vivre dans une auberge entouré de nouveau. Elle semble satisfaite de mes explications, en revanche elle n’a pas apprécié que j’use de la politesse rudimentaire que l’on m’a inculqué, c’est-à-dire ne pas prendre la liberté de la tutoyer et encore moins de l’appeler par son prénom. Elle me l’explique alors de la sorte :
 
« Je ne veux pas de « Mademoiselle Leblanc ». Ca fait bourge et je déteste les bourges. »
 
Cette phrase me fait sourire, tu détestes les bourges ? C’est une chose que j’ai déjà entendu de nombreuses fois. « Bourges », voilà une bien vilaine manière de définir ceux qui ont réussi leurs vies. Bien que dans mon cas tout le mérite revient à mon paternel. C’est lui qui a fondé nos industries et c’est lui qui a réussi à faire fluctuer les profits afin de nous offrir un train de vie auquel peu de gens peuvent prétendre, auquel moi-même maintenant je ne peux plus prétendre. Je m’excuse tout de même auprès de la jeune femme car après tout je n’ai plus de manière à tenir maintenant, et je dois surtout justifier mon sourire qu’elle pourrait mal interpréter. En tout cas si elle n’aime pas mes manières de bourge je pense qu’elle va bien s’entendre avec William. Bon psy me disait qu’au niveau des bonnes manières il était mon total opposé. Enfin elle verra bien quand elle sera confrontée à lui, car j’ai bien compris que même dans ce monde je ne serai pas maître de tous mes actes comme j’aurai été en droit de l’espérer. Ma seconde personnalité m’a suivi.
 

« Excusez-moi, Orianne »
 
Voilà une bonne chose de faite. Ainsi elle comprend que je n’ai aucun mal à l’appeler par son prénom, bien que je continue d’utiliser le vouvoiement pour le moment ? C’est vrai après tout nous ne nous connaissons pas. Nous continuons à progresser en direction de la ville, je marche à ses côtés mais avec un petit retrait afin de pouvoir anticiper ses déplacements, si elle vient à tourner dans une ruelle par exemple. Elle reprend toutefois la conversation avec des propos très intéressant cette fois :
 
« Je ne sais pas qui vous chercher, mais souvenez-vous qu’ici aussi on meurt et qu’on ne sait pas exactement comment on arrive ici. Puis, la ville est plutôt grande. Alors ne passez pas tout votre temps à la rechercher. »
 
C’est bien mal me connaitre, et c’est encore plus mal connaitre Arianna. Si elle est effectivement arrivé ici c’est qu’elle a lu le livre, si c’est le cas elle sait que moi aussi je l’ai lu. Elle ferait alors tout pour attendre mon arrivé, je la connais. Elle ne peut pas être morte, et puis s’il faut mourir pour la rejoindre et bien je mourrai une seconde fois. Après tout je ne suis plus à ça prêt. Je ne passerai pas tout mon temps à la rechercher non c’est évident, je vais devoir gagner mon pain aussi. Par contre je passerai le plus clair de mon temps libre à la rechercher quoi qu’en dise Orianne. Elle est la femme de ma vie et je lui voue un amour fou, je ne peux rester ici sans avoir au moins tout fait pour la retrouver, même si rien ne me prouve qu’elle est effectivement ici. Je réponds alors :
 
« Si comme vous le dites la ville est grande, il va me falloir plus de temps pour la rechercher, je n’abandonnerai pas tant que je ne saurai pas si oui ou non elle est ici. »
 
C’est peut-être un peu direct mais ainsi la jeune femme comprends que je suis bien déterminé à retrouver celle que mon cœur à choisi. Nous continuons à avancer et nous arrivons au sein de la ville. C’est vrai que vu du haut de la colline elle parait quand même beaucoup plus petite, une fois dedans je me rends compte que elle ne l’est pas tant que ça. Nous arrivons alors devant un bâtiment dont l’entrée est protégée par un digicode. La jeune femme le tape alors en me laissant voir ce dernier afin, sans doutes, que je puisse sortir et rentré comme bon me semble. Bien c’est une bonne chose, je ne serai pas obligé de lui demander ce genre de détail elle a pensé à tout. Nous montons alors trois étages par les escaliers alors que pourtant il y a un ascenseur. Bon après tout ça m’est égal je ne rechigne pas à monter des escaliers. Je suis plutôt sportif donc si peu de marche ne me fait ni chaud ni froid. Nous arrivons devant son appartement, j’en mémorise le numéro et elle entre alors en première dedans et dès que j’ai franchi le seuil elle ferme directement la porte à double tours derrière moi. Voilà une attitude bien étrange mais après tout je ne m’en formalise plus, j’ai bien compris que cette jeune femme représente l’étrangeté même.
 
Une fois la porte refermé je la vois s’élancer vers tous ces documents qui jonchent le sol. Nous n’avons effectivement pas le même mode de vie. Moi je fais de mon mieux pour que tout chez moi soit nickel et toujours être propre sur moi d’ailleurs. Bon en même temps j’avais une femme de ménage pour tout ce qui était ménage, voilà encore quelque chose qui va certainement changer. Bon peu importe elle me laisse en plan devant la porte et amène tous les documents qu’elle vient de ramasser dans une autre pièce. Quand elle revient elle voit que je n’ai pas bougé elle me dit alors :
 
« Vous pouvez faire comme chez vous. Je vous demande simplement de ne pas toucher à mon bordel de papier. »
 
D’accord je ferai comme chez moi. Je retire donc mes chaussures et m’approche du porte manteau de l’entré afin d’y déposer ce dernier. Je passe machinalement ma main sur mes vêtements pour les défroisser. Je me rends compte qu’ils sont encore troué là où la balle m’a transpercer le cœur, mais il n’y a plus la moindre trace de la blessure ni même de sang. Orianne se dirige vers ce que je devine être la cuisine et commence à préparer du café. Elle me demande si j’en veux.
 
« Je veux bien oui s’il vous plaît. Par contre il faudra tout de même que je me rende au foyer tout à l’heure, s’ils hébergent des gens je suppose qu’ils fournissent également des vêtements de rechange à ces derniers. »
 
Je m’assied alors à la table en prenant soin de choisir une chaise sur laquelle il n’y a pas de papier. Cette jeune femme est vraiment bordélique mais bon après tout je ne vais pas me plaindre. Elle est déjà sympa de m’accueillir chez elle.
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Orianne Leblanc

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MessageSujet: Re: La folie est-elle contagieuse ? ..: James :..   La folie est-elle contagieuse ? ..: James :.. Icon_minitimeVen 29 Nov - 16:13

Je me demande si je ne vais pas m’énerver en voyant son sourire apparaitre alors que je lui fais une remarque concernant sa manière de s’adresser à moi. C’est vrai quoi ! Il est en train de se foutre de ma gueule parce que je ne veux pas de trop bonnes manières chez moi ? Je fais encore ce que je veux merde ! Et si ça lui plait pas, la porte est grande ouverte. Enfin, façon de parler puisqu’elle est momentanément fermée à clé. C’est le détail qui sert à rien de se rappeler maintenant et c’est ce à quoi je pense, je me ferais presque peur parfois... Bref, il s’excuse. Je soupire. Des excuses n’étaient pas vraiment nécessaire non plus. Le temps qu’il a comprit le message ça me va à moi. M’enfin, je ne vais pas être trop chiante et le lui dire, même si je suis dans mon droit ! On poursuit et concernant sa réponse quant à la fille qu’il cherche, je préfère ne rien répondre. J’étais comme ça aussi au départ donc s’il veut garder l’espoir qu’il va la retrouver, tant mieux pour lui. Il mérite peut-être de la revoir. Je suis qui pour en juger ? Bravo, maintenant, j’ai envie de lui poser des questions pour en savoir plus sur lui. Mais bon, déjà je doute qu’il daigne me répondre. Ensuite, c’est pas vraiment comme si ça allait m’avancer à quelque chose de savoir qui il était avant. Parce qu’il y a une chance pour que sa mort l’ait un peu changé. Si on prend mon exemple -non je ne suis pas égocentrique mais je suis copine avec personne ici alors j’ai pas d’autres exemples !- j’étais pas aussi parano que je le suis maintenant. Pareil, je n’avais pas autant peur de mon sang. Du coup, suivant comment il est mort, ça a pu être -ou pas- un traumatisme pour lui. Comment ça, je suis parti loin dans mes réflexions à partir de pas grand chose ? Faut savoir se poser des questions dans la vie ! Sinon on avance pas... Mais on risque de devenir rapidement paranoïaque. Bref, il me sort de mes pensées en me répondant concernant ma proposition pour du café. Je sors donc deux tasses, enfin plutôt une, puisque la mienne n’est jamais vraiment rangée. Je me retiens de soupirer à la suite de ses paroles. Il pouvait pas y penser avant ? Remarque, ça vaut également pour moi, puisque je l’ai invité tout en sachant que je n’aurais pas de fringues à lui passer. Sauf s’il est friand des jupes courtes... Mais je doute que ce soit le cas et puis, on fait pas la même taille ! Ouais je sais, je pense à des trucs débiles et sans aucun intérêt... Je finis par servir les deux cafés et lui en donne un avant de m’asseoir sur le meuble près de la cafetière.

« En effet. Je vous amène là-bas et j’irais acheter des trucs à bouffer. J’espère que vous aimez les conserves et plats déjà fait, parce que je cuisine pas. »

J’ai pas le temps et j’aime pas ça. C’est chiant et ensuite ya la dose de vaisselle à faire. De toute manière, on en revient toujours à la même chose : s’il ne pas content de ma manière de vivre, il peut aller au foyer. On finit chacun notre café dans un certain silence et j’en profite pour le demander s’il m’interrogera sur le pourquoi je ne le regarde presque jamais dans les yeux. Encore mon esprit qui divague un peu trop mais tant pis, ça fait passer le temps. Une fois qu’on a terminé, je lui annonce qu’on sort pour ses fringues. Je prends mon sac avec mon appareil et on sort de l’appartement. Pareillement qu’à l’aller, je ne prends pas l’ascenseur pour descendre et il a l’air de me suivre. Je sais pas si je dois lui dire qu’il peut le prendre s’il veut ou pas, il est assez grand pour le décider seul non ? On marche dans les rues de la ville et je l’amène là où je lui ai dis avant de lui dire que je vais de mon côté. Comme j’ai qu’un trousseau de clé, je lui dis qu’on se retrouve ici pour rentrer et que si jamais il croise celle qu’il cherche, qu’il m’attende pour me le dire. C’est la moindre des choses non ? Je pars donc de mon côté avec une liste plus ou moins précise de choses à acheter. Bien évidemment, le café est en liste de tête, pour le reste, c’est comme je lui ai dis : des plats préparés et des conserves. Je dis pas, quand je me souviens de ma mère qui nous faisait ses bons plats, ça n’avait rien à voir et c’est carrément meilleur. Mais je suis pas assez patiente pour faire pareil. Bref, je prends les trucs habituels et en une trentaine de minutes, je termine. Par chance, mon sac est assez grand -normal quand on est aussi bordélique que moi, les sacs à dos sont en conséquence !- pour mettre la plus part des conserves dedans. J’ai simplement quelques trucs dans les mains alors que je m’en vais rejoindre James là où c’était prévu. Je suis toujours autant étonnée par ma proposition, je crois qu’il va me falloir un petit moment pour me faire à l’idée que j’ai été sympa avec un parfait inconnu. Enfin sympa, ça devient carrément de l’altruisme à ce niveau ! Ce qui est d’autant plus étrange me concernant et surtout concernant des inconnus.





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James William Abraham

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MessageSujet: Re: La folie est-elle contagieuse ? ..: James :..   La folie est-elle contagieuse ? ..: James :.. Icon_minitimeLun 2 Déc - 11:48


Je remarque son agacement lorsque je souris suite à sa réflexion sur ma manière de m’exprimer. Je vais tenter de faire un effort mais on ne perd pas aussi facilement que ça une habitude. Depuis tout petit j’ai appris à parler ainsi, et dans mon monde c’est tout à fait naturel. Mais je ne suis plus dans mon monde et je devrai faire attention car la jeune femme m’accueil gentiment chez elle, mais elle peut tout aussi bien rapidement me foutre à la porte. Elle me propose un café et je lui signifie alors que je le bois rapidement et qu’ensuite j’irai chercher des vêtements au foyer. Je n’ai rien d’autre ici que les vêtements que je portais lorsque je me suis fait tué, non, plutôt quand William c’est fait tuer. Elle me donne mon café et s’assied sur le meuble de cuisine prêt de la cafetière. Je suis un peu mal à l’aise devant son regard, après tout ce monde m’est complètement nouveau. Elle répond alors à mon propos de manière détaché :
 
« En effet. Je vous amène là-bas et j’irais acheter des trucs à bouffer. J’espère que vous aimez les conserves et plats déjà fait, parce que je cuisine pas. »
 
Nous avons au moins un point commun, je ne suis pas adepte de la haute gastronomie, en revanche j’aime bien les bon petits plats. Je n’ai jamais mangé de la nourriture en boite. Nous avions un cuisinier. J’ai d’ailleurs passé une bonne partie de mon enfance dans les cuisines de ma propriété et j’ai appris énormément de chose avec le cuisinier. Je me débrouille maintenant plutôt bien en cuisine et en plus j’aime cuisiner. Voilà je pourrai au moins faire ça pour la jeune femme, déjà qu’elle a la gentillesse de m’accueillir chez elle. Je lui réponds alors :
 
« Il se trouve que je suis plutôt bon cuisinier, je me propose donc de cuisiner pour vous, c’est bien la moindre des choses que je puisse faire pour vous remercier de votre hospitalité. »
 
Je lui souris alors aimablement, même si elle continue d’esquiver mon regard. Je ne sais toujours pas pourquoi elle fait cela, même si ses yeux son magnifique. Je finirai bien par m’y habituer. Je vide alors ma tasse de café dans un silence pesant. Puis quand elle s’aperçoit que j’ai fini elle m’annonce alors qu’on sort pour aller chercher mes vêtements. Nous sortons alors de son appartement et cette fois encore nous prenons les escaliers. Je vois qu’elle me regarde en coin pour voir si je la suis. Nous arrivons alors devant le foyer et je demande à la jeune femme de me confier sa liste de course à laquelle je rajoute quelques produits frais afin de pouvoir faire de bon petit plat pour au moins une semaine. Je ne sais pas si elle compte vraiment prendre ce que j’ai rajouté mais au moins j’aurai proposé. Elle me signifie aussi que si je tombe sur celle que je cherche je dois lui signifier que je ne rentrerai pas tout de suite. Mais en toute honnêteté je ne pense pas tomber sur Arianna au sein du foyer. Nous nous séparons alors et j’entre dans le bâtiment. Il y a du monde qui réside ici apparemment, je suis donc bien content de ne pas être condamné à vivre ici au moins pour le début.
 
Une personne m’accueil et me demande si je viens d’arriver. Je lui explique que oui mais que je n’ai besoin que de vêtements, puisque j’ai trouvé un endroit où loger. Elle me sourit et me donne un sac rempli de vêtements sans même me demander ma taille, puis me donne également une bourse avec un peu d’argent dedans. Je pense que cela me servira de monnaie de départ. J’en donnerai une partie à Orianne pour la peine. Je retourne là où nous nous sommes séparés et j’attends alors son retour en regardant les passants et les bâtiments m’entourant. Ici c’est donc pareil que la terre. Les gens s’agglutinent les uns sur les autres afin de vivre en communauté. Je remarque également qu’il y a plusieurs quartiers comme sur terre. Un quartier riche comme un quartier pauvre. Je vois la jeune femme revenir avec les bras chargé de course. De ma main libre je la débarrasse alors d’une partie de ces dernières puis je la suis. Nous retournons apparemment chez elle. Je constate qu’elle a suivi ma liste de course. Je lui dit alors :
 
« Je vous rembourserai les produits que je vous ai fait acheter, apparemment au foyer ils nous fournissent de quoi subvenir à nos besoin le temps de trouver un travail. »
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Orianne Leblanc

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MessageSujet: Re: La folie est-elle contagieuse ? ..: James :..   La folie est-elle contagieuse ? ..: James :.. Icon_minitimeJeu 5 Déc - 11:12

Sur le chemin du retour, j ne peux m’empêcher de me demander pourquoi j’ai acheté ce qu’il m’a demandé de prendre. Bon après, ce n’est pas comme si j’vais une vraie raison de refuser mais à vrai dire, je crois que ça me met un peu mal à l’aise. Il dit que c’est pour me remercier de mon hospitalité mais c’est pas comme si j’attendais quelque chose en retour. M’enfin, si ce qu’il dit est vrai et qu’effectivement, il sait bien cuisiner, ça va me changer de ce que je bouffe d’habitude. A cause de ce genre de penser, j’ai presque hâte de voir ce qu’il vaut en cuisine. Mais bon, s’il cuisinait un peu avant sa mort, ça ne devrait pas être difficile de faire mieux que des trucs en boîte. J’arrive alors devant lui et je suppose que mes paroles concernant cette femme n’ont servis à rien. Il va donc bien rentrer avec moi. Ce qui dans un sens me rassure, j’aurais pas voulu me retrouver avec trop de bouffe sur les bras. Je retiens de  justesse un soupire quand je le vois s’approcher de moi et prendre quelques courses. Est-ce que je lui ai demandé de m’aider ? D’accord, je ne vais rien dire. Après tout, si j’ai plus de choses dans les bras, c’est parce qu’il me les a demandé. Donc c’est vrai que c’est presque normal qu’il agisse ainsi. Je devrais peut-être me montrer moins sur mes grands chevaux avec lui. Ca ne pourrait certainement qu’être positif. Pour ce qui est de me rembourser... m’ouais mais si on est deux à manger et que c’est lui qui prépare... Ce pas si gênant, sauf s’il compte me faire acheter toujours des trucs. Il ne va quand même pas vouloir cuisiner tous les jours ? Bon, on verra ça en temps et en heure ! Pour le moment, on va déjà rentrer à l’appartement.

« Ok, si ça vous fait plaisir mais attendons de voir si vous êtes vraiment bon avant que je vous embauche ! »

Oui, c’était là une tentative d’humour mais ça n’a jamais été mon truc. Erik me le rappelait bien assez souvent. Du coup, je me tait jusqu’à ce qu’on arrive devant l’immeuble. Même chargée, je me dirige automatiquement vers les escaliers. Avant d’ouvrir la porte de ces derniers, je lui dit :

« Si vous préférez prendre l’ascenseur, allez-y. Perso, je ne rentre pas dans ce genre de truc. »


Pourquoi lui avoir dit ? Parce que s’il voulait vraiment me faire du mal, il l’aurait déjà fait et je suppose que ce n’est pas avec ce genre d’information qu’il pourra me faire quelque chose. Oui, je reste parano avec n’importe qui. On monte donc et je ferme encore la porte à clé. Il va définitivement me prendre pour une fille qui a un problème mental. Tant pis, il n’a pas l’air de s’en préoccuper plus que ça. Ou alors, c’est parce qu’il préfère prendre le risque de passer du temps avec moi pour ne pas aller au foyer ? C’est aussi une option. Est-ce que ça me vexe ? Pas tant que ça. Une fois rentré, je range alors les courses dont il ne se servira pas pour faire le dîner. En parlant de ça, je viens squatter ma table de cuisine pour regarder ce qu’il fait en même temps que je bosse sur des dossiers. Non, ce n’est pas pour vérifier ce qu’il met dans la bouffe, c’est par simple curiosité, mais ça, je ne lui dirais pas. Je ne le connais pas et j’aimerais pas qu’il me propose de montrer de plus près. Ouais, je me fais probablement des idées et puis de toute manière je suis en train de bosser ! Vient alors le moment de manger. Même s’il est là, je suis quand même le nez dans mes papiers, il va devoir s’y faire. Sauf s’il commence à me parler pour qu’on ait une conversation intéressante ? Mais je doute que lui comme moi ayons envie de parler de nous. Du coup, on mange dans le silence mais je lui fais quand même part que sa bouffe n’est pas mauvaise et qu’elle me change radicalement de ce que j’ai l’habitude.

« Ok, vous êtes embauché... »

Même si j’ai dis ça à voix basse, je suis presque sûr qu’il m’a entendu. Après manger, je vais prendre une douche et ressors une vingtaine de minutes après, en tee-shirt bien trop grand pour moi, qui m’arrive aux genoux et une culotte évidemment ! Je lui ai fais pars pendant le repas que je lui laissais ma chambre et que je prendrais le canapé. Ca avait eu l’air de l’étonner mais je suis chez moi alors c’est moi qui décide qui dors où ! Je suis donc assise en indienne sur mon canapé, je prends des notes sur ce qui s’est passé aujourd’hui, concernant M. Il faudrait que je vois si je suis la seule à l’avoir vu depuis la descente du gouvernement. Peut-être que j’irais voir Kenzo plus tôt que je ne le pensais...
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James William Abraham

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MessageSujet: Re: La folie est-elle contagieuse ? ..: James :..   La folie est-elle contagieuse ? ..: James :.. Icon_minitimeVen 6 Déc - 12:17

Je ne l’attends pas depuis longtemps quand elle revient des courses chargée comme une mule. Je m’approche donc d’elle et la débarrasse de quelques paquets afin de l’aider. Elle ne dit rien et nous reprenons alors la direction de son appartement. Nous marchons depuis quelques minutes en silence quand elle prend soudain la parole :
 
« Ok, si ça vous fait plaisir mais attendons de voir si vous êtes vraiment bon avant que je vous embauche ! »
 
Mon niveau en cuisine n’est pas négligeable, après tout j’ai appris avec les meilleurs. M’embaucher ? Oui c’est de l’humour bien évidemment mais c’est vrai que c’est une carrière à laquelle je n’ai jamais pensé. De mon vivant je n’avais pas besoin de ça j’étais à la tête de nombreuses multinationale mais il est vrai que maintenant que j’ai besoin de travailler je pourrai envisage ça comme métier. Mais je vais d’abord essayer de trouver un métier dans lequel je pourrai mettre à profit ma première passion, le combat. J’adore me battre et je ne me sens vraiment libre qu’en pratiquant les arts-martiaux. Nous arrivons enfin devant chez elle, elle tape le code et nous rentrons. Elle s’engage alors dans les escaliers et me dit :
 
« Si vous préférez prendre l’ascenseur, allez-y. Perso, je ne rentre pas dans ce genre de truc. »
 
Non je ne tiens pas à prendre l’ascenseur, je suis suffisamment physique et je trouve que c’est un engin pour fainéant. Je lui réponds alors :
 
« Non merci, je préfère les escaliers »
 
Nous montons donc, elle ouvre la porte me laisse rentrer et referme immédiatement à double tour derrière moi. Je ne comprends pas vraiment son comportement mais après tout peu importe, cela n’est pas un problème. Elle doit être un peu paranoïaque. Je me rends alors dans la cuisine pendant qu’elle range les courses. Je fouille un peu pour trouver ce dont j’ai besoin et je commence à cuisiner. Je remarque qu’elle s’est installée dans sa cuisine afin de travailler, mais je ne manque pas d’observer qu’elle jette des coups d’œil à ce que je fais. Une fois le repas prêt, je sors deux assiettes et la sert. Puis je me sers également et nous commençons à manger dans le silence. La compagnie de cette femme est agréable, elle ne parle pas pour rien dire. Elle goute alors ce que j’ai préparé et elle murmure alors :
 
« Ok, vous êtes embauché... »
 
Je souris à sa remarque, ça prouve au moins qu’elle apprécie ma cuisine. C’est déjà ça. En même temps ce n’est pas difficile que de faire mieux que des produits en conserve. Mais bon peu importe. Durant le repas elle m’annonce que je dormirai dans sa chambre, et qu’elle prendra le canapé. Au ton de sa voix je constate que ce n’est pas une question mais un ordre. On est chez elle donc c’est elle qui voit. Je ne vais pas me plaindre de pouvoir dormir dans un lit. Une fois le repas fini elle va prendre sa douche pendant que moi je fais la vaisselle.
 
Elle sort ensuite de la douche et je ne peux m’empêcher de constater qu’elle porte un tee-shirt large et une petite culotte. Elle n’est vraiment pas pudique. En tout cas je dois dire que j’apprécie fortement ses formes. Je vais à mon tour dans la douche et je ressors en caleçon. Je m’approche d’elle et lui annonce que je vais me coucher. Je lui souhaite une bonne nuit avant de me rendre dans la chambre et de me laisser tomber sur le lit. La journée a été longue, le sommeil l’emporte alors…
 
Quelle heure est-il ? 3h14 sont les chiffres affichés sur le réveil à côté de moi. Bon comment suis-je arriver ici ? Je fouille ma mémoire et je me rappelle donc tout ce qui s’est passé. Cette bonne femme m’a donc recueilli chez elle, soit. Je me lève et sans me donner la peine d’enfiler des vêtements je traverse l’appartement et je me rends dans la cuisine. J’ouvre le frigo et trouve une bière. J’arrache la capuchon avec mes dents et bois cette dernière d’une traite. Bon maintenant il est important que j’apprenne à Maîtriser mon pouvoir. On n’est jamais à l’abri.
 
J’ouvre alors l’eau du robinet et rempli l’évier d’eau avant de m’entrainer à manipuler cette dernière. Cela me fatigue beaucoup et les résultats sont assez médiocres mais je ne suis pas du genre à me décourager. Les heures passent et la fatigue ma gagne de plus en plus. Je décide de faire une pause et de profiter de celle-ci pour examiner un peu une carte du coin. Je sors cette dernière de ce qu’on m’a donné à l’auberge et avec un stylo je marque les endroits les plus probables où peut se trouver Arianna.
 
Je ne me donne pas la peine de vérifier que je sois le seul réveiller et effectivement ce n’est pas le cas.
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Orianne Leblanc

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MessageSujet: Re: La folie est-elle contagieuse ? ..: James :..   La folie est-elle contagieuse ? ..: James :.. Icon_minitimeMar 10 Déc - 18:52

Alors que j’étais en train de faire un tri dans mes notes, toutes plus ou moins importantes, je me suis assoupie. C’est tout moi ça, bosser jusqu’à ne pas faire gaffe que la fatigue est déjà là. Enfin, ce soir, c’était aussi parce que je n’avais pas totalement envie de dormir sur mes deux oreilles. Bien que je l’aie invité chez moi, je ne me sens pas parfaitement sereine. Peut-être que je regrette un peu mon geste ? Même s’il n’a pas encore agit de manière désobligeante avec moi, il est même un peu trop parfait à son goût, à part bien sur ses quelques tics de langage. Bref, ce n’est que quand j’entends du bruit dans l’appartement que je commence à ouvrir les yeux pour voir de la lumière émaner de la cuisine. Me dites pas qu’il est du genre à manger à n’importe quelle heure de la nuit ? Ou alors, il serait somnambule ? Mais dans ce cas, pourquoi ne pas me l’avoir dit ? Il ne s’est pas dit que ça pourrait surprendre les gens ce genre de comportement ? Surtout alors que je squatte le canapé et donc que j’ai plus de chance de tomber sur lui. Je soupire avant de me lever et de me diriger vers lui en trainant les pieds. Mais quand j’aperçois l’eau bouger, je fronce les sourcils et reste un peu en retrait. Qu’est-ce qu’il fiche en plein milieu de la nuit, avec ça ? Je ne peux m’empêcher de rester en retrait pour l’observer avec une certaine crainte. Mais plus le temps passe, plus je vois qu’il ne fait qu’essayer de jouer avec l’eau et donc probablement son pouvoir. Monsieur s’est levé en pleine nuit pour s’exercer ? Parce qu’il pensait que j’allais mal le prendre qu’il le fasse devant moi ? Ou simplement parce qu’il voulait garder ses petits secrets ? Après tout, je suis certainement la plus mal placée pour ce qui est de parler de son don, puisque je ne lui en ai pas parlé. M’enfin, puisqu’il ne me pose pas de question, ce n’est surement pas moi qui vais aborder le sujet en premier !

Je sors de mes pensées en le voyant délaisser le lavabo pour chercher un truc dans le sac qu’on lui a donné. Quand il sort une carte et un stylo, je ne peux m’empêcher de soupirer faiblement. Je suis peut-être parano sur les bords, mais son comportement n’est pas non plus très irréprochable. Pourquoi attendre la nuit tombée pour faire ça ? Surtout qu’il semble vouloir chercher quelque chose, ou plutôt quelqu’un mais il a conscience que les gens peuvent changer en venant ici ? A cause de leur mort ou même de ce qu’ils vivent maintenant ? Il pense vraiment que la fille qu’il cherche est toujours la même ? Je sors de l’ombre de mon salon pour pénétrer dans la cuisine et me diriger vers ma cafetière où je commence à faire un peu de café. Une fois qu’il est en train de se faire, je me retourne vers lui pour lui parler, enfin toujours sans le regarder dans les yeux, ça va de soi.

« Ca vous prend souvent de faire ce genre de trucs la nuit ? Vous ne pouvez pas attendre demain matin, franchement ? »

Ou comment essayer de lui faire croire qu’il m’a réveillé. Ce qui est à moitié le cas. Parce que oui je dormais mais d’un autre côté, je lui en suis un peu reconnaissante. Au moins, j’ai pu voir ce qu’il faisait une fois mon dos tourné. Est-ce que je regrette davantage ma proposition ? Hum... Pour le moment je sais pas trop, je vais déjà voir ce qu’il va me répondre pour statuer sur la question. L’odeur de café commence à emplir la cuisine et je m’assois sur le meuble juste à côté, la tasse vide prête à être remplie. Pour cette fois, je ne lui propose pas d’en prendre. Pas que je n’ai pas envie de partager mais je veux voir s’il va me demander. Voila, une fois que j’ai pas assez dormi ou que mon cerveau ne s’est pas assez reposer, j’ai des idées farfelues plein la tête. Pire que d’habitude dirait certain.

« Vous savez que si j’étais vraiment parano, j’aurais essayé de vous assommer au lieu de vous regarder faire ? »

Ouais, je viens de me grillée en lui disant que je l’espionnais et alors ? Si ça ne lui plait pas, je lui répondrais qu’il n’avait qu’à pas faire ça à cette heure-ci ! Oui, j’aime assez des réponses déjà préparées ! Ca évite les prises au dépourvus ! Le café finit, j’en verse dans ma tasse et y ajoute trois sucres avant de commencer à le savourer. Après cette gorgée, j’aurais les idées parfaitement claires pour écouter ce qu’il a à me répondre.  
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James William Abraham

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MessageSujet: Re: La folie est-elle contagieuse ? ..: James :..   La folie est-elle contagieuse ? ..: James :.. Icon_minitimeLun 23 Déc - 12:42

James a donc décidé de s’installer chez cette femme. Ce n’est pas forcément une mauvaise idée, au moins ici on sera à l’abri des regards indiscrets. Nous devons ou plutôt je me dois de retrouver celle que j’aime. Je suis sûr qu’elle aussi est passée dans ce monde. Il faut qu’elle soit ici. Je me suis fait un plaisir de tuer lentement son agresseur, donc j’estime que j’ai le droit de la retrouver maintenant. Aucune logique dans mon raisonnement ? Non et alors ? Je me rends dans la cuisine quand je me rends compte que d’après ce que je ressens dans mes muscles il n’a pas fait la musculation que nous devons tenir pour rester au mieux de notre forme. Si je le laisse faire il va finir par nous faire tuer. Une fois dans la cuisine j’ouvre le robinet et rempli l’évier. Je ne prends pas soin de me montrer discret, je n’ai vraiment que faire de cette femme. Je m’entraine alors à manipuler l’eau, il faut que je sois en mesure de contrôler ce pouvoir si je dois porter secours à mon aimé. Une fois à bout je me dirige vers mon sac pour prendre la carte qu’ils m’ont donné.
Je prends ensuite un stylo rouge trainant sur la table et je commence à examiner la carte. Il faut que je sélectionne des zones à passer au peigne fin. Connaissant ma femme je sais qu’elle avait des goûts de luxe de son vivant. Je ne pense pas qu’elle y ai renoncé. Donc je vais commencer par fouiller les quartiers riches. Je dois la retrouver. Voilà l’autre qui se réveille et qui viens dans la cuisine. Je ne m’occupe pas d’elle, mieux je l’ignore même superbement. Elle en fait de même et se dirige vers la machine à café, et une fois qu’elle a lancé ce dernier elle se retourne vers moi pour me parler, sans me regarder dans les yeux :

« Ca vous prend souvent de faire ce genre de trucs la nuit ? Vous ne pouvez pas attendre demain matin, franchement ? »
 
Je ne vois pas en quoi ce que je fais la nuit la regarde. Elle me confond surtout avec James. Qu’à cela ne tienne. Je ne suis pas James, je ne suis ni gentil ni compatissant, et surtout je n’ai que faire des autres. Si cette femme se met à poser trop de question il se pourrait qu’elle meurt plus tôt que prévu. Bordel William réfléchit un peu, elle te loge, et qui sait elle qui connait la ville pourrait t’être utile pour retrouver l’élue de mon cœur. Attendre demain matin ? Non je ne peux pas attendre demain matin, simplement parce que je ne suis pas sûr que je serai aux commandes demain. Je lève les yeux vers elle, un regard complètement désintéressé, puis je retourne à ma cartographie. Elle reprend alors tout en s’asseyant sur le meuble de la cuisine :

« Vous savez que si j’étais vraiment parano, j’aurais essayé de vous assommer au lieu de vous regarder faire ? »

Une nouvelle fois je lève les yeux vers elle, cette fois un sourire moqueur aux lèvres ? Je la regarde se verser un café et l’accompagné de trois sucres avant d’en boire une gorgée. Alors comme ça elle me menace ? Non pas vraiment en fait mais après tout je n’ai que faire de cette conversation. SI elle vient à tenter quoi que ce soir contre moi elle y laissera bien plus que la vie. Je vais quand même lui répondre :

« Non je ne peux pas attendre demain, il est évident que James ne serait pas efficace dans cette recherche. »

Je vois bien dans son regard qu’elle ne sait absolument pas de quoi je parle. En effet elle ne sait pas que James et moi sommes deux. Elle ne sait pas non plus que je suis le côté maléfique du bon et gentil James.

« Tu aurais peut-être pu assommer James petite, mais avec moi tu vas te brûler si tu tentes de t’en prendre à moi. Je n’ai ni pitié ni considération, femme ou pas. »

Comme ça les choses sont claires. Non apparemment elle ne comprend pas du tout mon changement de comportement. Elle croit que c’est James qui est aussi froid. Mais elle doit sans doute se demander pourquoi il parle de lui à la troisième personne. Même avec ses manières de gosse de riche il n’en est pas là. Je pense que je dois bien ça à mon hôtesse, non en fait c’est plutôt pour James que je le fait :

« William, aussi appelé le sanguinaire pour vous servir très chère »

Comprendra-t-elle ainsi que je suis le dédoublement de personnalité de James ou se contentera-t-elle de penser qu’il a juste perdu la tête. J’ai toujours le même sourire angoissant sur les lèvres quand je lui dis :

« Oui merci je prendrai volontiers une tasse de café, c’est gentil de proposer fillette. »
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Orianne Leblanc

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MessageSujet: Re: La folie est-elle contagieuse ? ..: James :..   La folie est-elle contagieuse ? ..: James :.. Icon_minitimeVen 27 Déc - 11:07

Ok, j’ai accepté d’héberger un malade mental chez moi ! Ca m’apprendra à faire ma BA du jour avec un inconnu ! Oui, je porte très peu dans mon cœur ce genre de personne, pour la simple et bonne raison que si je suis dans ce putain d’endroit c’est justement parce que je suis tombée sur un détraqué mental ! Et comme quand on s’est rencontré, il parle de lui avec un autre prénom. Là c’est James pour la troisième personne. Comment c’était déjà, celui qu’il avait prononcé sur la colline ? Rah et il peut pas se taire deux secondes ! J’essaye de me concentrer merde ! Quoi que ces paroles ont le mérite de faire lever hérisser les poils que j’ai sur les bras et me donner un frisson dans le dos. Et malheureusement, je sais qu’une couverture, aussi chaude puisse-t-elle être ne m’aidera pas à me réchauffer. Ca m’apprendra au moins à ne plus refaire la même erreur. Maintenant, nouvel arrivant ou non, tout le monde pourra aller coucher dehors que ce ne sera pas mon problème. Oui, je vais devenir encore moins sociable que je ne le suis maintenant.

William ! Ouais c’était exactement ce prénom qu’il avait prononcé avec un truc parlant du contrôle. Ah bah mon vieux, t’es encore pire que moi et mon don, à ce niveau. Bon par contre son « sanguinaire » je sais pas si c’est pour faire genre ou non, mais en tout cas, ça a le mérite de me foutre de nouveau la chair de poule. J’aurai dû lui demander comment il est mort, peut-être que ça m’aurais mit la puce à l’oreille. Parce que là, ce que je vois devant moi, c’est pas un mec normal. Et quand je dis « normal » je pense en termes de psychopathe et tout le tralala. A sa façon de parler, il est clair qu’il sait ce qu’il dit et qu’il ne parle pas sans être prêt à agir. Houra Orianne !

L’autre me fait sortir de mes pensées avec une nouvelle prise de parole et pour le coup, j’hausse un sourcil. Non mais puis quoi encore ? Je le loge et faudrait encore que je joue ses bonniches ? Tu t’es gouré d’endroit là mon vieux. Je prends la peine de terminer ma tasse de café avant de la poser sur le meuble à côté de moi et -pour une fois, tant pis si mon don se déclenche- je le regarde dans les yeux.

« Eh William, sachez que je ne suis ni votre bonne, ni votre copine. Alors si vous voulez votre putain de tasse de café, vous bougez votre cul et vous allez vous la prendre vous même. Et si ça vous plait pas, la porte n’est pas loin. »
Ouais ok, des fois, je me dis aussi qu’il faudrait que je ferme ma gueule. Mais il m’a énervé à me parler de la sorte. Et étrangement je préfère cent fois ressentir de la colère que de la peur. C’est plus rassurant pour moi et probablement aussi plus dangereux. Tant pis, je vais exceptionnellement faire confiance à mon pouvoir pour me sortir d’un potentiel merdier dans lequel je me serais mise. C’est surement pas la meilleure solution mais tant pis.
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James William Abraham

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MessageSujet: Re: La folie est-elle contagieuse ? ..: James :..   La folie est-elle contagieuse ? ..: James :.. Icon_minitimeLun 6 Jan - 16:11

La jeune femme m’interroge sur le pourquoi je me suis levé au milieu de la nuit pour exercer mon pouvoir, puis elle me demande si je n’aurai pas pu faire tout cela comme tout le monde dans la journée. Seulement il m’est inconcevable d’attendre encore. James, et moi-même avons le même but où que nous soyons, et ici il nous faut retrouver notre amour. Cela n’est pas une option. Tant pis pour la jeune femme qui m’héberge si elle ne peut comprendre ce que représente l’amour le vrai. Et puis après tout je n’ai absolument aucun compte à lui rendre. Je me donne quand même la peine de lui répondre et de me présenter avec mon nom de tueur en série. Si elle est morte depuis longtemps elle n’a sûrement pas entendu parler de moi. Toutefois sur terre mon surnom commence à être crains. Je la vois ce servir un café et je lui en commande alors un. Sa réaction est alors surprenante car elle me regarde dans les yeux cette fois :

« Eh William, sachez que je ne suis ni votre bonne, ni votre copine. Alors si vous voulez votre putain de tasse de café, vous bougez votre cul et vous allez vous la prendre vous même. Et si ça vous plait pas, la porte n’est pas loin. »

Elle a raison, je ne peux pas continuer à perdre mon temps chez cette femme, je dois partir à la recherche de Arianna et rapidement. Pourtant je m’avance sans rien dire, un sourire machiavélique aux lèvres de la machine à café. Je me saisis de la tasse qu’elle vient de poser la rempli et vide d’un traite cette dernière. Puis sans un mot et sans prendre la peine de me rendre dans la chambre pour récupérer mes affaires je m’avance vers la sortie. J’ouvre la porte et je ne me donne pas la peine de la refermer avant de m’en aller.
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