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 I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini]

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MessageSujet: I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini]   I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini] Icon_minitimeDim 9 Juin - 13:37


I am [pseudo] ...

I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini] 607471Capture1
Mizore Shirayuki, "Rosario + Vampire"

Nom ; Fowlay
Prénom ; Carmen
Surnom ; Cam, Caméléon
Sexe ; Ah là tu me poses une colle !
Âge actuel ; 14 ans
Date de naissance ; 17 mars 1999
Date de mort ; 17 mars 2013
Groupe ; Mutants
Particularité ; Cheveux "caméléons" (ils ne sont pas tarnsparents, ils imitent le décor derrière eux) et muette
Grade/métier ; Artiste en herbe (musique et dessin principalement), fouineuse aussi.

Miroir, mon beau miroir...

Elle dessine, encore. Assise dans l'herbe, elle donne des coups de crayons précis pour former les paysages en bordure de ville. Et voulant vérifier quelques détails, elle lève ses yeux bleus vers l'horizon. Puis elle baisse sa tête vers la feuille de papier pour l'orner de nouveaux traits verts, verts comme la grande plaine tranquille qu'elle imite. Qu'elle a fini d'imiter.

Elle se relève de ses 167 centimètres, elle s'étire comme un chat qui a fait sa sieste dans un coin douillet et marche tranquillement vers la ville, son croquis sous le bras. Elle est fine, on ne peut pas dire le contraire. En plus elle est légère. 44,4 kg à 14 ans, ce n'est pas mal. Ses manches amples laissent voir de temps à autres ses bras, finement musclés, preuve des efforts qu'elle a dû fournir à ses parents adoptifs. C'est le cas pour tous ses membres mais malgré tout, ça se remarque à peine.

Elle dépasse déjà les premières maisons avec un petit sourire aux lèvres. Un sourire timide bien à elle qui n'apparaissait que sur son visage. Il en dépasse souvent un petit bâtonnet qu'elle aime bien mâchouiller. Il est surmonté d'un petit nez fin et banal. Mais si les passants la regarde comme ça, ce n'est pas pour tout ce que je viens de vous décrire d'elle. Rien de tout ça ne les intéresse.

Ce sont ses cheveux qui attirent leur attention. Des cheveux "caméléon", comme elle aime les appeler. Ils ne sont pas transparents, ils reflètent simplement le décor qui se trouvent derrière eux. Comme des vitres, mais en cachant la courbe du crâne de la jeune fille. C'est bien pratique si elle veut se cacher, il lui suffit de rabattre ses cheveux autour de son visage et de cacher le reste derrière un muret, une poubelle... Elle aurait pu se cacher entièrement en laissant ses cheveux pousser, mais elle les préfère courts comme elle les a toujours eu.

Les passants la toisent toujours avec curiosité, mais elle en a l'habitude. De toute façon, qu'aurait-elle pu leur dire ? Elle n'a plus de voix. Elle est devenue muette. Ce qui ne l'a pas empêché de s'exprimer autrement, par des gestes, par des mots tracés dans le bloc-notes qu'elle garde toujours dans une poche, par ses dessins, par ses instruments. Les gens sont tellement habitués au seul moyen de communication qu'elle a perdu qu'ils ne s'aperçoivent pas de tous ceux qu'ils laissent dans leur coin. Et c'est bien dommage.


Dans ma cervelle !

Elle écrit, encore. Son stylo parcourt la page pour tracer un brin de son imagination, une idée sans but. Elle écrit un personnage. Elle lui donne vie et le nourrit à force de mots. Il est un personnage discret, calme, timide, craintif même. Légèrement méfiant, mais dès que la glace est brisée il se montre sympathique et chaleureux. Il est un personnage plein de légèreté, généreux, naïf au point de considérer tout le monde comme des amis dès le départ et qui veut à tout prix éviter d'avoir des ennemis, même si c'est peine perdue. Et il le sait.

Il est un personnage qui ne vit que d'espoir et de rêves, dont quelques chanceux sont exprimés dans les œuvres de l'artiste. C'est l'une des raisons pour lesquelles ils est si renfermé et peureux. La deuxième qu'il n'avouera qu'à contrecœur, c'est qu'il a peur des autres. Oui. Ce qu'ils pensent ne le gêne pas, mais ce qu'ils font beaucoup moins. Ce qu'il craint le plus, ce sont les actions des uns qui font payer les conséquences aux autres. Et il le sait.

Malgré tout, il est un personnage qui s'attache très peu aux autres. Il n'est pas capable de regretter vraiment quelqu'un, même s'il comprend leurs peines ou leurs sentiments. Mais il ne sait pas consoler quelqu'un, ni lui redonner courage. Il n'a pas les mots, bien qu'il veuille aider les autres. Il n'a pas les mots et c'est ce qui le rend silencieux et peu bavard.

Pourtant, il est curieux. Il n'hésite pas à parcourir des endroits qu'il ne connait pas dans les moindres recoins, y découvrant des objets ou des matériaux qui pourraient être pratique pour bricoler un objet qu'il n'a pas. Il bricole beaucoup, ça lui plait énormément et il préfère fabriquer ses propres objets que de les acheter. Il découvre aussi des brins de conversations qui le tiennent au courant des rumeurs et de l'actualité, n'hésitant pas à espionner discrètement les gens pour étancher sa curiosité. Mais quand il se fait prendre, il court à toute vitesse dans une cachette qu'il a découvert au gré de ses escapades.

Elle signe le texte de trois lettres, "Cam". Quel intérêt de signer un texte qu'elle ne regardera plus ? Celui de se rappeler de son nouveau nom, "Cameleon". Elle ne veut plus entendre parler de sa vie et prononcer "Carmen" lui rappelle de mauvais souvenirs qu'elle préfère oublier. Alors, elle a prit le surnom que certains passants lui donnaient, à cause de ses cheveux. En plus, il lui plait bien.

Elle pose le stylo et survole les paragraphes qu'elle vient d'écrire. Ce personnage n'est rien d'autre que son reflet. Elle-même réduite en mots et en phrases. Et elle le sait.


Père castor, raconte nous une histoire !

→ Résumé
→ Version longue

Résumé


• Née en Australie, elle est placée dans l'orphelinat d'Adélaïde étant bébé. Elle n'a jamais connu ses parents et ne sait pas pourquoi ils l'ont abandonnée.
• Elle est recueillie quelques mois plus tard par un couple de flemmards qui comptent rapidement sur elle pour s'occuper des corvées. Elle tente souvent de remettre les choses à leurs places, sans y parvenir.
• La veille de ses 14 ans, elle rappelle que rien n'a été préparé pour accueillir ses amies le lendemain. Bien sûr, ses parents adoptifs lui répondent qu'elle doit s'occuper des préparatifs toute seule.
• Elle peut enfin se coucher tard le soir et en profite pour finir de lire le dernier tome d'Anadran qu'elle a acheté en secret. Elle est déçue par la fin.
• Le lendemain, elle se réveille vers 5h du matin pour terminer les préparatifs. L'après-midi elle accueille ses amies dans sa chambre et après de longues conversations elle les installe à table où elles commencent le goûter.
• Carmen s'enferme dans la cuisine et décore son gâteau. Ne trouvant pas les allumettes pour enflammer les bougies, elle allume le feu de la vieille gazinière. Le bouton défectueux ne coupe pas le feu, alors elle l'éteint avec de l'eau. Mais le gaz resté allumé et qu'elle n'arrive pas à évacuer l'asphyxie.
• Elle n'arrive pas à choisir entre anormaux et hybrides, alors elle appuie plusieurs fois sur les deux boutons en même temps jusqu'à ce qu'elle casse le mécanisme. Elle est emportée dans un vide noir, silencieux, solitaire et hors du temps qu'elle appellera le Néant. Aveuglée par une lumière blanche, elle perd connaissance.
• Elle se réveille sur la colline du quartier ouest d'où elle aperçoit le vieil entrepôt. Elle décide donc d'y emménager. Sur le chemin, elle se rend compte que ses cheveux ont changé de couleur et qu'elle est devenue muette.
• Arrivée dans l'entrepôt, elle inspecte les lieux et décide de vivre dans le conteneur le plus reculé, caché par les autres.
• Les semaines suivantes, elle explore la ville dans les moindres recoins, elle ramène nombre de matériaux et d'objets cassés et elle bricole pour faire des meubles agrémentant son conteneur. Finalement elle réussit à obtenir un coin douillet. Elle se procure du papier, des crayons, des pinceaux, de la peinture et un bloc-notes et elle fabrique toutes sorte d'instruments.
• Le jour, elle dessine, elle bricole, elle joue des instruments ou elle se balade en ville. La nuit, elle explore la ville, écoute aux porte pour se tenir au courant des potins ou elle déniche quelques objets à rafistoler.
Version longue


Elle joue, encore. Les baguettes dans les mains, elle frappe les lames de bois du marimba, répondant d'une voix claire et mélodieuse à la musicienne brune. Qui aurait cru qu'une fille aussi réservée serait passionnée par les percussions, des instruments si énergiques ? Elle fait chanter l'instrument avec les va-et-vient de ses tiges de bois surmontées d'une boule en suivant les notes dansant sur les lignes des portées de la partition. Elle s'envole loin, dans un pays qu'elle connait bien, transportée par la musique. Mais quelques coups à la porte brise ce moment magique. Carmen se retourne vers la porte qui s'ouvre sur sa mère adoptive.

- Il est l'heure de manger.

L'adolescente pose les baguettes et attend que sa mère se soit éloignée pour soupirer. "L'heure de manger" signifie qu'elle va devoir préparer le repas, comme tous les soirs. Elle se dirige dans la cuisine et fait ce que lui a demandé sa mère avec ce qu'il reste dans le frigo. Pendant la cuisson, elle a eu le temps de dresser la table et elle amène les plats fumants sur la table où sont déjà assis ses parents adoptifs. Ces vrais parents ? Elle ne les a jamais connu. Elle devait être un bébé quand elle a rejoint la pension d'Adélaïde, en Australie. Elle ne sait pas s'ils sont morts ou qu'ils l'ont abandonnée. Mais maintenant, elle a une nouvelle famille.

Le repas se déroule dans un silence pesant, mais habituel. Pourtant la musicienne a une question qui lui brûle les lèvres, même si elle hésite à la poser par peur de briser ce silence. Et ils continuent de manger dans ce malaise, jusqu'à ce qu'elle se décide enfin, avec une voix fragile.

- Heu... J'aimerais vous parler de quelque chose...

Ses parents lèvent les yeux, légèrement surpris. Carmen qui parle ? C'est rare.

- De quoi veux-tu parler ? questionne la mère.
- De demain... On sera le 17 mars et je fêterais mes 14 ans. Mes amies vont venir ici, mais rien n'est encore prêt...
- Dans ce cas, répond le père, tu n'as qu'à tout installer avant qu'elle n'arrivent.

Une réponse qui veut seulement dire qu'elle allait devoir tout faire toute seule. Elle baisse les yeux sur son assiette et mange sans appétit. Sa faim a disparu en même temps que la fin de la phrase de son père. A la fin du repas, elle débarrasse la table et commence à compter les couverts pour les invités, à faire une liste de course de tous les aliments, à préparer les matelas qu'il faudra installer avant de dormir pour la soirée pyjama... Pendant que ses parents vont tranquillement se coucher. Elle n'aime pas ce fonctionnement. Elle a déjà tenté plusieurs fois de s'y opposer, mais son manque de mots l'a laissée à court d'arguments et n'a rien changé.

Tard la nuit, elle peut enfin se préparer à aller se coucher puis sauter dans son lit et ouvrir un livre dormant sur sa table de chevet. C'est le 3ème tome d'Anadran. Carmen a secrètement acheté la trilogie sans en parler à ses parents adoptifs. Elle les lit en cachette, quand ils sont endormis. Elle en est presque à la fin. Ce soir, elle va finir de lire les aventures d'Alizée. Elle est la dernière à pouvoir atteindre le 20ème étage. Le gouvernement à ses trousses, elle s'enferme dans le sas en face et appuie sur le bouton à coté de la porte, même si elle pressent un danger.

- Non, non... murmure-t-elle avec angoisse.

Et elle se fait écraser par le bloc de méral, et le livre s'arrête. Elle ouvre grand les yeux. Impossible que ça se termine comme ça, si ? L'adolescente vérifie s'il n'y a pas de pages parlant d'une suite, mais rien à faire. Il était terminé. C'est avec une pointe de déception qu'elle le range dans ma petite bibliothèque et qu'elle retourne dans son lit, où épuisée par ses efforts elle s'endort.

Le réveil sonne. Pour très peu de temps. Carmen l'éteint le plus rapidement possible pour ne pas être grondée par ses parents qui seraient réveillés à 5h du matin et qui n'apprécieraient pas. Elle se lève et continue les préparatifs pour cet après-midi avec ses amies. Elle est interrompue par ses parents qui disent ne pas être assez réveillés pour préparer leur premier repas de la journée. Elle les contredit en leur annonçant qu'elle a bien réussi à se préparer son petit déjeuner ce matin et que maintenant elle a du boulot. C'est avec une mine grincheuse qu'ils se dirigent vers la cuisine pendant qu'elle prépare l'aspirateur.

Lorsque ses amies arrivent, elle vient à peine de finir les préparatifs. Elle n'a pas eu une minute pour se poser depuis ce matin, mais elle accueille ses invitées et elles partent toutes dans la chambre. S'engagent des discussions de filles, des potins et des éclats de rires. Les aiguilles de l'horloge tournent et l'heure du goûter arrive. Les invitées s'installent à table pendant que Carmen amène de quoi manger. Elle les laisse se régaler de toutes les sucreries.

Pendant ce temps, elle décore un gâteau à la framboise, son gâteau préféré de quelques bonbons et pointes de chantilly dans la cuisine fermée à clé pour réservée la surprise à ses amies. Il ne manquait plus que les bougies. Elle les installe puis va chercher dans une armoire le paquet d'allumettes. Sauf qu'il n'y avait plus de paquet. Elle a oublié d'en acheter et elle n'a pas le droit d'utiliser le briquet de ses parents. L'adolescente réfléchit en parcourant la pièce des yeux, jusqu'à ce qu'ils se posent sur la gazinière. Elle prend les bougies et allume le feu d'une plaque au maximum pour poser la mèche de ses 14 bougies dedans et les planter dans la pâte crémeuse du gâteau. Ceci terminé, elle éteint le feu. Enfin, elle tente.

Ses parents n'ont pas changé les plaques, elles ont bien une quinzaine d'années et ne marchent pas toujours. Même si Carmen tourne le bouton, le feu ne vacille pas. De l'inquiétude commence à planer. Elle va chercher de l'eau et réussit à le faire disparaitre. Mais en s'approchant de la porte, elle commence à se sentir mal. Elle sent une drôle d'odeur. Immobile au milieu de la cuisine avec le gâteau dans les mains, elle essaye de trouver le problème. Elle commence à être de plus en plus mal à l'aise et a du mal à respirer. Elle se retourne vers la gazinière. Elle avait éteint le feu, mais le gaz ? La jeune fille pose précipitamment le gâteau et tourne de nouveau le bouton avec impatience, mais elle commençait à avoir des nausées et à perdre un peu l'équilibre. Elle sauta sur la fenêtre, mais elle refusait de s'ouvrir. Impossible de sortir par là ou d'aérer la pièce. Il n'y avait pas de hotte ni cheminée dans la cuisine. Elle entend des bourdonnements et halète beaucoup. La jeune fille cours vers la porte et force désespérément la poignée. Ses amies alertées demande ce qui ne va pas. Mais Carmen n'a plus la force de parler et tient à peine sur ses jambes. Elle aperçoit les clés à l'opposé de la cuisine. Elle fait un pas vers elles, trébuche et se traine douloureusement vers la tables où elles étaient. L'adolescente ressent de moins en moins de sensations, elle ne sens presque plus le sol, reconnait de moins en moins l'odeur du gaz. Tremblante, elle s'appuie fragilement sur le rebord de la table qu'elle ne sent plus. Elle perd très vite l'équilibre et ne parvient pas à se relever. Sa vue se brouille, puis s'assombrit. C'est a peine si elle entend la porte s'ouvrir brutalement.

Plus de bruit. Plus de lumière. Pourtant, quelque chose de plat se trouve sous ses pieds. Carmen ouvre les yeux. Elle se trouve dans une petite pièce faiblement éclairée. Ce qui l'interpelle, c'est ce distributeur au milieu. Elle s'en approche et lit avec une pointe d'appréhension la phrase affichée sur l'écran.


"Veuillez choisir votre groupe."


Une vague d'effroi s'empare d'elle. Elle est morte. Le gaz l'a tuée, et maintenant elle va devoir vivre dans le monde qu'elle a cru fictif. Elle s'y résout avec déception. Elle aurait aimé vivre plus longtemps.

La musicienne s'est toujours demandé dans quel groupe elle préfèrerait aller si c'était vrai. Elle n'a jamais pu choisir, elle aimait les deux. Elle hésite devant la machine pendant quelques temps et finit par hausser les épaules. Quitte à choisir, autant prendre les deux. Elle pose ses doigts sur les deux boutons en même temps. Mais il ne se passe rien, hormis un "Erreur" affiché sur l'écran. Elle tente encore le coup et déclenche un autre "Erreur". Elle essaye encore, de plus en plus fort, commençant à s'énerver. Et elle finit par casser quelque chose à l'intérieur du mécanisme avec les deux boutons.

L'écran devient noir, comme le reste de la pièce, et elle ne sens plus le sol. Elle tombe, mais vers l'avant. Elle se trouve dans le noir, dans un silence pesant, sans rien pour s'accrocher, à tomber sans pouvoir s'arrêter. Elle tourne la tête à droite et elle tombe vers la droite. Elle tourne la tête à gauche et elle tombe vers la gauche. Angoissée, elle tourne la tête de tous les cotés et tombe dans tous les sens. Elle cherche ses mains, ses pieds, tout ce qu'elle peut voir mais qui est englouti par l'obscurité pure. Ce cauchemar semble sans fin, comme si le temps s'est arrêté. Il n'y a personne. Elle est de plus en plus inquiète. Passerait-elle toute sa mort dans ce néant interminable ? Elle espère que non. Pourtant elle n'en voit pas le bout. Terrifiée, elle hurle à pleins poumons. Mais aucun son n'arrive à ses oreilles. Il sont étouffés par le silence complet. Et une minuscule lueur loin devant elle apparait et englobe le vide ambiant en une fraction de seconde. Aveuglée, elle perd connaissance.

Du vent soulève ses cheveux, de l'herbe lui chatouille le visage et une odeur de terre envahit ses narines. Carmen ouvre les yeux pour la deuxième fois de sa mort. Elle les referme immédiatement, des brins d'herbes les piquant. Elle se relève et inspire un bon coup. Elle sait où elle se trouve. Elle observe le paysage aux alentours. Du haut de la colline, elle voit la ville, une longue plaine et un vieil entrepôt à l'écart. L'adolescente décide immédiatement de s'installer dans ce dernier et descend le long escalier. Plusieurs fois, elle a l'impression de voir le ciel bouger. Elle s'arrête au milieu des marches et attrape un de ces mouvements. C'est un brin doux relié à sa tête. Elle comprend d'un coup qu'il s'agit de ses cheveux et qu'elle peut y voir le ciel et le nuage passer derrière eux. Elle les surnommera plus tard les cheveux "caméléons", en honneur à son nouveau nom.

En bas des escaliers, elle traverse la plaine vers l'entrepôt. Le souffle du vent donne un sentiment de solitude à l'adolescente, alors pour occuper le silence elle chante un petit air qu'elle a entendu de son vivant. Mais elle n'entendit rien en plus du vent. D'ailleurs, elle n'a pas senti ses cordes vocales bouger. Inquiète, elle réessaye et obtient le même résultat. Elle est devenue muette.

C'est abattue qu'elle atteint le vieil entrepôt. Elle ouvre avec force la grande porte rouillée. A l'intérieur se trouvait un grand espace sale et vide, avec quelques conteneurs géants adossés contre le mur du fond. Elle traverse la pièce en direction d'eux, ses pas résonnant dans l'espace délabré. Elle regarde chacun d'entre eux et ouvre le plus reculé, caché par les autres conteneurs. De la poussière en abondance lui pique les yeux et la fait tousser, mais elle calcule l'espace à l'intérieur. Il est grand et peut être confortable si on l'aménage. Elle sourit. Elle vient de trouver sa nouvelle maison.

Les jours qui suivent sont consacrés au ménage, à la découverte de la ville et à la collecte de tout et n'importe quoi, surtout dans les décharges. Des morceaux de bois, un vieux matelas troué, une lampe sans ampoule, un pneu grignoté par les insectes... Carmen bricole sans relâche pendant des semaines. Finalement, son nouvel habitat devient confortable et elle s'y sent bien. Elle se procure de quoi dessiner et fabrique plusieurs instruments, des percussions mais aussi une flûte, une guitare, un violon... Elle apprend à en jouer et passe ses journées à bricoler, à dessiner ou à jouer des instruments. Elle passe ses nuits à se cacher dans la ville pour écouter les ragots ou à fouiller les rues pour en retirer des matériaux pratiques à bricoler.[color=black]


Je suis comme ça ; a prendre ou à laisser.

Parlez nous du pouvoir de votre personnage. Si vous êtes un hybride, comment contôlez vous vos transformations, ou si vous êtes un anormal, comment vous contrôlez votre pouvoir (facilités, difficultés, etc). Aucun minimum demandé.
Partie à effacer pour les groupes autres que hybrides et anormaux.


Et derrière l'écran ;

Prénom/pseudo ; Ah ça...
Âge ; Bientôt 14 ans.
T'aimes les patates ? Bien sûr ! Surtout crues et pas épluchées ♥
Tu préfère le vert ou le bleu ? Quitte à choisir, autant prendre les deux ♥
Comment t'es arrivé ici ? Grâce à un partenariat.
Le code trop méga secret ; Les girafes sont bleues !
Champ autre qui sert pas à grand chose ô/ ; Do you like potatoes ?
C'est votre dernier mot ? J'espère pas ! :P


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MessageSujet: Re: I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini]   I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini] Icon_minitimeLun 10 Juin - 18:10

Salut salut, bienvenue sur le forum ! ♥
Alors, ton caractère et ton physique sont ok, comme ton avatar ainsi que le code.
Par contre, j'ai un truc qui me chiffone sur ta mutation. Ses cheveux... Pour qu'ils soient comme ça, il aurait fallut qu'ils reflêtent la lumière, et je vois plutôt ça comme un pouvoir plutôt qu'une mutatiton. Pour le fait qu'elle soit muette, c'est ok. :)

Après, ton histoire, j'aime beaucoup la façon dont elle est écrite ! Toutes-fois, un détail:
Citation :
Il est grand et peut être confortable si on l'aménage. Elle sourit. Elle vient de trouver sa nouvelle maison.
Les habitats sont uniquement dans le quartier nord, spécialement dans l'endroit résidentiel.

Voilà, à part ça je pense que tout est bon!
Bon courage pour les modifications. Si tu as besoin d'aide, n'hésites pas !
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MessageSujet: Re: I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini]   I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini] Icon_minitimeLun 1 Juil - 15:23

Des nouvelles ? :D
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MessageSujet: Re: I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini]   I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini] Icon_minitimeDim 14 Juil - 12:42

Est-ce que les changements demandés par W ont été effectué ?
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MessageSujet: Re: I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini]   I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini] Icon_minitimeMar 16 Juil - 19:23

Dernière relance.
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MessageSujet: Re: I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini]   I am Caméléon ... • Carmen Fowlay [Fini] Icon_minitimeLun 12 Aoû - 19:40

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