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 Ulysse - « Run boy run; this world is not made for you »

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Ulysse

Ulysse

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moi j'suis un rebelle m'dame !
MessageSujet: Ulysse - « Run boy run; this world is not made for you »   Ulysse - « Run boy run; this world is not made for you » Icon_minitimeVen 5 Juil - 21:46



Ulysse

Ulysse - « Run boy run; this world is not made for you » Grosse11
Kano Shuuya - Kagerou Project


Prénom ;Ulysse
Sexe ; 
Âge actuel ;19 ans
Date de naissance ;06/12/1994 
Groupe ; Natifs
Grade/métier ; Accueille les nouveaux venus. Travaille à mi-temps chez un électricien.


You'll be a man, boy

Ulysse, c’est d’abord une silhouette intimidante, haute et un peu trop mince, qui peut sembler disproportionnée, comme si on avait pris un corps d’enfant et qu’on l’avait étiré à la main dans le sens de la longueur. C’est une peau pâle cachée sous des vêtements usés, le plus souvent sombres. C’est une démarche vive et saccadée, des mouvements amples mais précis, des tics nerveux –tapotements des doigts, des pieds, balancements d’avant en arrière, oscillations de la tête- et jamais au grand jamais la moindre seconde d’immobilité.

Ulysse, c’est aussi un visage maigre, mangé par des yeux reptiliens,  brun pâle avec quelques nuances de vert.  C’est une chevelure d’un blond terne, des mèches raides et inégales, les plus longues lui tombant jusqu’au bas de la nuque. C’est un sourire rusé, un peu tordu, et des mimiques expressives. C’est une voix un peu rauque qu’il élève rarement ; il parle tellement doucement qu’elle en deviendrait presque mélodieuse.

Et parfois, lorsque la nuit est bien installée, Ulysse devient Nox. Il noie sa silhouette dans un manteau noir, dissimule ses mèches claires sous une capuche,  cache son visage si vivant sous un masque inexpressif, moitié sombre, moitié ivoire. 


Break out from society

Ulysse suffoque. Depuis toujours, la ville l’étouffe. Ce monde miniature qui se remplit à vue d’œil lui fait horreur, peut-être parce qu’il va à l’encontre de tout ce qu’il est, fondamentalement.


Ulysse ne supporte pas de rester immobile. Hyperactif, il passe son temps à déambuler dans les rues de sa démarche nerveuse, ne dors que par petits sommes, jamais plus de trois heures d’affilée, est incapable de se concentrer longtemps sur quelque chose, et par conséquent, toujours à l’affût. De tout et n’importe quoi. Ulysse se contente d’un rien pour l’occuper. La moindre curiosité attire son attention, mais jamais pour très longtemps. Il a besoin de renouveau, d’intriguant, d’imprévu, d’originalité, et en permanence : il se lasse tellement vite...

Ulysse possède sa logique propre. Peut-être que s’il avait fréquenté l’école de façon plus assidue, il aurait la même que tout le monde. Toujours est-il qu’il a tendance à se poser des questions farfelues, nées de raisonnements tout aussi extravagants. Il ne possède pas de culture générale  à proprement parler, mais sait quantité de choses que la plupart des gens jugent parfaitement inutiles. Il lit assez mal et écrit avec tout autant de difficulté. Il est en revanche naturellement doué dès qu’il s’agit de manipuler les nombres.

Ulysse parle beaucoup, même si c’est pour ne rien dire. Il n’aime pas le silence, trop souvent associé à l’immobilité, mais n’aime pas non plus qu’on braille. Les lieux trop fréquentés ou trop étroits l’oppressent. Exigeant, assez irritable, il a tendance à devenir brutal sans le vouloir vraiment. Et sa fierté mal placée lui interdisant de s’excuser lorsqu’un de ses gestes trop brusque a été mal pris, il se retrouve bien souvent pris dans des querelles pour des motifs futiles. D’autant qu’Ulysse se mêle de tout, surtout de ce qui ne le regarde pas, et donne son avis n’importe quel sujet, qu’on le lui ait demandé ou non. Assez rigide, il a tendance à camper sur ses positions, aussi raisonnable soit l’argumentation en face. Fauteur de trouble, donc, il n’a cependant pas mauvais fond, et sans être altruiste, il ne rechigne pas trop à accorder son aide à qui le lui demande.

Ulysse est un contestataire dans l’âme, révolutionnaire par principe. Son désir de liberté et de changement le pousse à remettre en question l’ordre en général, et particulièrement celui établi par le gouvernement. Insolent, il méprise plus ou moins ouvertement les forces de l’ordre, et ignore superbement les règles qu’il juge idiotes. Sans être réellement impliqué dans des combines illégales, il a quelques connaissances dans les milieux un peu louches auxquelles il file volontiers un coup de main de temps à autres.  C’est de ce dédain pour l’autorité, mêlé à sa lassitude chronique qu’est né Nox.


Nox est ce personnage énigmatique qui se balade en ville quelques nuits par semaine. Nox n’a rien du justicier masqué au grand cœur, si ce n’est le masque. Nox n’est pas non plus un criminel qui dissimulerait son visage, et ses méfaits par la même occasion. Nox flâne, dans les ruelles et parfois sur les toits, effraie de temps à autres les honnêtes gens, dessine ou écrit sur les murs, des inscriptions plus ou moins ésotériques au charbon de bois, qui s’en vont à la première pluie. Nox nargue la police, mais jamais d’assez près pour risquer de se faire attraper. Nox observe la vie nocturne de la ville, guette les manigances,  consigne mentalement les intrigues qui s’entremêlent à la faveur de l’obscurité, collecte les petits et les grands secrets qui s’y dévoilent. Mais Nox n’a jamais rien divulgué à ce jour. Nox n’est qu’une échappatoire. Dès les premières lueurs, il laisse à nouveau la place à Ulysse qui fait mine d’avoir tout oublié de la nuit. Car personne ne doit jamais faire le rapprochement entre Nox le mystérieux et Ulysse le petit voyou.


Tomorrow is another day


Ulysse comprit très tôt que la femme chaleureuse et énergique qui l’avait élevé, lui et ses onze frères et sœurs, ne l’avait pas mis au monde. Pas difficile à deviner quand elle arborait des cheveux noirs et une peau mate qui contrastait avec sa touffe blonde et sa peau diaphane. Elsa, comme il l’avait toujours appelée, prenait systématiquement sous son aile tous les gosses dont personne ne voulait. Heureusement, il n’y en avait pas tant que ça : la ville était suffisamment prospère et peu peuplée pour que la majorité des habitants aient les moyens d’élever leurs marmots, à une dizaine d’exception près, lesquels avaient tous atterri chez Elsa Matheson. Ulysse s’était souvent demandé si parmi les onze autres gamins, certains était réellement ses frères ou sœurs. La petite Neige, peut-être, avec sa peau si blanche et ses bouclettes blondes ? Si Elsa le savait, elle avait toujours refusé de lui donner une réponse.


Les enfants d’Elsa -comme tout le monde les appelait- bénéficièrent d’une liberté exceptionnelle dès leur plus jeune âge. De huit heures du matin à huit heures du soir, elle les mettait gentiment à la porte. Partisane de l’auto-éducation, Elsa se moquait bien de savoir si ses gosses fréquentaient ou non l’école du coin. Elle-même n’avait pas reçu d’éducation poussée et vivait très bien sans. Elle savait la fratrie soudée, les plus grands veillant sur les plus petits, et cela lui suffisait pour avoir la conscience tranquille.


A huit ans, Ulysse connaissait les quartiers Nord et Est par cœur. A douze ans, la ville n’avait plus de secrets pour lui. Alors Ulysse commença à rêver d’Ailleurs, avec un grand A. Il ne savait pas à quoi cela pouvait ressembler, et c’était là tout l’attrait de la chose. Ulysse voulait découvrir encore et toujours plus, et il lui fallut quelques temps avant d’assimiler le fait qu’il avait atteint les limites de son monde. Cruelle désillusion, dont il fût cependant assez vite détourné : quelques mois après son treizième anniversaire, les Gens commencèrent à arriver. Ils sortaient de nulle part, dotés de pouvoirs surprenants ou d’apparences fantasques, et racontaient qu’ils venaient d’un autre monde, beaucoup, beaucoup plus vaste…


***


« Bonjour, tu viens  de mourir. »

C’était à peu près toujours comme ça qu’il engageait la conversation. La fille avait probablement entre 22 et 26 ans. Elle avait l’air particulièrement désorienté. Elle lui renvoya un regard horrifié. Ulysse haussa les épaules.

« Ouais, t’es morte, mais je te dis ça pour la forme, faut pas que ça te tracasse. La plupart des gens ici le sont aussi. Même moi, si ça se trouve, je le suis. On le vit très bien. »


Il la gratifia de son sourire tordu n°8. N’empêche qu’il se posait sincèrement la question. Il vivait depuis toujours dans un monde qui accueillait des gens qui venaient de mourir. Si eux étaient morts, pourquoi lui serait-il vivant ? Mais il était né ici. Pouvait-on alors considérer qu’il était né mort ?

« Moi c’est Ulysse. »

La fille ne réagit pas. Elle était vraiment dans les choux. Les arrivants les plus vifs tiquaient généralement à l’annonce de son prénom. C’est ainsi que quelques années auparavant, il avait appris avec stupéfaction qu’il portait le nom d’un héros antique de l’autre monde. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage. Le garçon avait développé une sincère affection pour le vieil homme féru de lecture qui lui avait fait le récit intégral de l’Iliade, puis l’Odyssée.

La fille eut un mouvement de recul lorsqu’il se pencha sur elle. Ulysse ne s’en formalisa pas. Il avait l’habitude. Il extirpa d’un mouvement vif un petit papier de sa poche. Anormaux - Champs de force déchiffra-t-il péniblement. Son sourire s’élargit. Il agita le bout de papier sous le nez de l’arrivante.

« Tu as hérité d’un sacré pouvoir, dis donc ! Entre les mains d’une petite souris apeurée comme toi, je suis curieux de voir ce que ça va donner…  Faudra que tu fasses gaffe, certains individus ont tendance à essayer de manipuler les gens comme toi pour profiter de leur petit don. »


Il y avait les profiteurs, les admirateurs, et ceux qui crevaient de jalousie devant les capacités surnaturelles que les nouveaux venus développaient. Ulysse mettait un point d’honneur à n’appartenir à aucune des trois catégories. Il lui arrivait cependant de développer un intérêt tout particulier pour un pouvoir spécifique, auquel cas il se débrouillait pour rester en contact avec son possesseur.

« Je ne sais toujours pas comment tu t’appelles, cela dit, ça ne m’intéresse pas plus que cela. C’est très surfait, les prénoms. Bien sûr, on s’y attache souvent, mais si le tien ne te plaît pas plus que ça, c’est le moment d’en choisir un autre. C’est l’avantage à être morte, tu sais. Ça te donne l’occasion de changer tout ce que tu n’aimais pas dans ta vie passée. »


Un coup d’œil en direction de la fille lui apprit qu’elle était au bord des larmes. Il étouffa un soupir. Il allait devoir la refiler à quelqu’un d’autre. Il était trop peu doué de compassion pour pouvoir la réconforter efficacement. Et de toute évidence, il lui foutait la trouille plus qu’autre chose. Quelques silhouettes familières se profilèrent au loin. Il agita un bras pour attirer leur attention.

« J’viens de me rappeler que j’avais un truc à faire, je vais te confier aux gens là-bas, il paraît qu’ils sont plus fréquentables que moi. »

Il lui décocha son sourire n°22, commença à s’éloigner, se ravisa au bout de quelques pas.

« Tu m’as pas l’air d’une nature trop joyeuse, et Anadran n’a rien d’un monde très gai, alors ça va pas t’arranger. Si tu déprimes trop, tu pourras toujours te consoler en te disant qu’au moins, tu as vécu ta vie dans un monde autrement plus intéressant que celui-ci. »

Une amertume à faire grimacer une pierre. Oui, Ulysse aussi crevait de jalousie face aux nouveaux venus. Mais pas pour leurs tours de passe-passe. Il rêvait de leurs montagnes, de leurs océans, de leurs nations, de leurs coutumes et paysages variés. Il rêvait et parfois il se demandait, s’il se laissait tomber de lassitude, un soir, du haut d’un toit quelconque, arriverait-il dans cet autre monde ?       Rien n’était moins sûr. Ulysse craignait trop la mort, la vraie, celle que rimait avec une immobilité éternelle, pour tenter l’expérience. Un jour, lorsqu’il n’aurait plus aucun regrets, peut-être… 



Et derrière l'écran ;

Prénom/pseudo ;Aucun en particulier
Âge ; 18 ans
T'aimes les patates ? Ouais, sauf dans mon assiette (j'espère que c'était pas une question-piège en rapport avec un code tordu ou je ne sais quoi...)
Tu préfère le vert ou le bleu ? Le bleu (idem)
Comment t'es arrivé ici ? Top-sites
Le code trop méga secret ;  Les koalas c'est trop badass.
Champ autre qui sert pas à grand chose ô/ ; Ceci est d'ailleurs une phrase inutile pour mettre en valeur l'inutilité de ce champ
C'est votre dernier mot ? Non.


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W

W

Messages : 435
Date d'inscription : 22/03/2012
Age : 30




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MessageSujet: Re: Ulysse - « Run boy run; this world is not made for you »   Ulysse - « Run boy run; this world is not made for you » Icon_minitimeSam 6 Juil - 12:32

Bonjourrrr, bienvenue sur le forum ! ♥

Alors, pour tout dire... J'AI MAIS GENRE TROP KIFFÉ TA FICHE, TON PERSO KANOOO,  MAIS C'EST GENRE PARFAIT J'AI RIEN À DIRE @w@
Enfin, donc sans plus attendre, te voici donc validé !
Tu peux dès maintenant ...
www — Recenser ton avatar
www — Créer une relationship
www —  Demander un logement
www —  Cherche un poto pour rp
www —  Participer à l'intrigue !

Bon jeu, et si tu as des questions n'hésites pas ♥
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Ulysse - « Run boy run; this world is not made for you »

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